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Il y a mieux que le pire
Point Net
Publié dans Le Temps d'Algérie le 25 - 07 - 2009

Ils se font de plus en plus discrets, mais ils sont toujours là. Les clandestins africains en Algérie ne sont peut-être pas traqués comme ils le sont sous d'autres latitudes moins clémentes. Ils ne vivent pas non plus dans la quiétude matérielle et morale que certains, ceux qui savent tout et ne parlent jamais dans le vent, tiennent comme certitude.
Ils ne crèvent peut-être pas la dalle et ne sont pas interpellés à tout bout de rue et ils devraient en être heureux, selon toujours la même «source».
Bien sûr qu'ils ont dû vivre pire que ça, parce que partir dans l'inconnu, les poches vides et les bras ballants, traverser un désert souvent impitoyable, braver la faim et la soif pour atteindre un pan de ciel moins brûlant et une motte de terre plus généreuse, partir juste pour ne plus être là où on est, est toujours une première «réussite».
Et ils l'ont fait. Les Algériens, qui n'en avaient pas l'habitude, avaient découvert ces visages où se lisait un mélange d'espoir et de digne inquiétude sur les bancs de jardins publics dont ils ont fait de précaires coins de ralliement et peut-être bien des espaces de visibilité qui puissent attirer l'attention sur leur malheur.
Une fois acquise la piètre assurance qu'ils ne seront quand même pas pourchassés comme ils s'y attendaient un peu parce qu'ils n'ont pas l'habitude qu'on leur fasse des cadeaux, les clandestins ont commencé à prendre quelques «risques».
Alors ils se sont mis en quête de petits boulots. Ils ont quitté peu à peu le square Port Saïd qui était leur premier fief algérois pour découvrir les hauteurs prospères de la capitale. Là où on leur a dit qu'ils pouvaient espérer autre chose que la pitance de l'aumône et le confort des portes cochères la nuit venue.
Sur les chantiers de villas cossues en construction, dans les jardins de riches ou dans les hangars de marchands de faïence, ils ont pris ce qu'on leur offrait, souvent pour des contreparties de survie. Et leurs généreux employeurs de donner l'impression de faire ça par grandeur de cœur.
Ce sont «quand même» des êtres humains, entend-on parfois de la bouche de leurs «bienfaiteurs». D'autres en feront des exemples de sérieux, de cœur à l'ouvrage et d'effort.
Ce sérieux, ce cœur à l'ouvrage et cette générosité dans l'effort sont même brandis à l'occasion, pour accabler nos jeunes qui dédaignent certains travaux alors qu'ils crient au chômage. Nos clandos seraient aussi la preuve de la fainéantise des nôtres.
On les a presque oubliés, mais ils sont toujours là, les migrants africains. Ce n'est pas parce qu'ils sont de plus en plus rares sur les bancs du square Port Saïd que la détresse a définitivement déserté leur visage. Ils ont sûrement vécu pire mais ils sont en droit d'espérer mieux.
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