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Le policier soumis à un profond examen psychiatrique Affaire du drame de Gué de Constantine : Après avoir été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près la cour d'Alger, le 8 octobre
Suite à son audition, «le juge d'instruction a ordonné sa mise en détention préventive, dans l'attente des résultats de l'enquête qui déterminera les tenants et les aboutissants de cette affaire et situera les responsabilités», avait précisé un communiqué émanant du procureur. Par ailleurs, on soupçonnerait le policier à l'origine du drame d'avoir agi dans un cas de démence. C'est ce qu'a indiqué une source policière. «Durant toute la durée des interrogatoires procédés par ses pairs de la police judiciaire, ce dernier a montré des signes de folie», a indiqué cette source qui ajoute que «cette attitude n'a pas convaincu les enquêteurs qui ont entrepris son interrogatoire tout en tenant compte des témoignages de ses collègues exerçant au sein de la même sûreté urbaine de Gué de Constantine où il exerçait». «En guise de réponse aux questions que lui posaient les enquêteurs, le prévenu s'efforçait de les tromper en agissant comme un aliéné», a affirmé la même source qui ajoute que «devant l'obstination du prévenu, les enquêteurs de la PJ se sont résolus à procéder à sa présentation devant le procureur de la République'. S'agit-il d'un réel cas de démence ou d'une tentative de supercherie de la part du prévenu ? Devant ce cas de figure, une source bien informée indique que «le procureur aurait exigé un expertise médicale approfondie du prévenu afin de confirmer l'état psychologique du prévenu et de faire la lumière sur les circonstances entourant ce drame». A cet effet, ajoute la source, «un psychiatre désigné par le procureur devra procéder à l'auscultation du policier en vue de confirmer si oui ou non ce dernier est atteint de déficience mentale». Il est à rappeler que le policier incriminé, alors en faction devant la sûreté urbaine de Gué de Constantine, avait tué par balle, vers 22h30, deux jeunes, Khaled Herira (25 ans) et Mourad Feraoun (28 ans) qui étaient à bord d'un véhicule de marque Peugeot 307 tout en scandant «Allah ou Akbar». Il est à rappeler qu'un communiqué de la DGSN avait indiqué que «le policier en question avait également blessé un de ses collègues qui s'était précipité pour lui arracher l'arme, un kalachnikov». Ce dramatique incident a suscité une onde de choc au sein du quartier Bachdjarah où résidaient les deux victimes dont les parents, indique également la source, «ont porté plainte». Pour l'heure, la population de ce quartier populaire est plongée dans une atmosphère de consternation. Bavure policière ou cas réel de démence ? L'instruction révélera les tenants et aboutissants de cette dramatique affaire dont la date du procès sera connue dans les prochains jours.