En prévision des élections sénatoriales de décembre, les partis politiques multiplient les activités. Pour le Rassemblement national démocratique (RND), ce week-end sera marqué par l'organisation des élections primaires au niveau local. Cette décision a été prise lors de la dernière réunion du bureau national du parti. Il a été recommandé aux élus locaux de passer par des élections primaires au sein de tous les bureaux de wilaya du parti pour sortir avec un candidat qui aura fait l'unanimité. «Cela nous aidera à maintenir notre position au sein de la chambre haute du Parlement», indique Miloud Chorfi, numéro deux du RND. Pour renforcer sa mobilisation et sa représentation au Sénat le RND a établi une stratégie. Miloud Chorfi explique : «Notre stratégie pour les sénatoriales laisse le soin aux élus locaux du RND d'établir des alliances avec des élus d'autres formations politiques, et ce, en fonction des spécificités de chaque wilaya.» Notre interlocuteur demeure en effet confiant quant aux résultats de ces échéances. «Depuis 1997, nous occupons une place importante au Sénat et nous allons avoir la meilleure place cette fois-ci», a-t-il souhaité. Boycott du PT Le Parti des travailleurs (PT), quant à lui, compte boycotter ces élections. «Nous n'allons pas présenter de candidats aux sénatoriales car tout simplement nous sommes pour une Assemblée crédible», a affirmé le chargé de la communication du PT, Djelloul Djoudi. Une autre raison empêchant le parti de Louisa Hanoune de participer à ces échéances, le nombre des élus dont il dispose à l'échelle nationale. «Le nombre de nos élus reste insuffisant pour participer aux sénatoriales», fait remarquer le député du PT. Le parti des travailleurs n'est pas contre des «accords politiques» avec d'autres formations politiques pour un éventuel soutien lors des élections sénatoriales. «Nous sommes pour des accords politiques avec d'autres partis qui nous sollicitent, chose qui a été déjà faite lors des précédentes élections sénatoriales», a précisé Djoudi.