Le président américain Barack Obama n'a pas hésité hier à évoquer la question des libertés individuelles lors d'une rencontre avec des étudiants chinois à Shanghai, insistant sur le fait qu'il s'agissait d'un droit universel. «Nous ne cherchons pas à imposer un quelconque système de gouvernement à une autre nation», a assuré le locataire de la Maison-Blanche. «Les libertés d'expression, de culte, d'accès à l'information et de participation politique sont, selon nous, des droits universels. Ils devraient être accessibles à tous, y compris aux minorités ethniques et religieuses, qu'elles soient aux Etats-Unis, en Chine ou dans toute autre nation.» Le président américain a également mis les pieds dans le plat en évoquant la censure sur internet, dans un pays qui dispose du système de filtrage le plus étendu du monde. Les réseaux sociaux, comme Facebook ou Twitter, sont ainsi censurés. «Je suis un fervent partisan de l'absence de censure», a-t-il répondu à une question sur l'utilisation de la toile, avant d'avouer n'avoir jamais utilisé Twitter. Obama a souligné que l'accès illimité à internet était «source de forces» et que le flot d'informations, y compris les critiques de sa présidence, l'avait obligé à écouter les autres opinions.