Les communes d'El Biar, Dély Ibrahim et Chéraga ont abrité, durant toute la matinée de vendredi dernier, des manifestations organisées à l'occasion de la célébration de la date historique du 11 décembre 1960. Des épreuves de cyclisme ont été notamment inscrites au programme dans ces communes. Seulement, par manque d'informations, ces activités ont beaucoup pénalisé les automobilistes circulant sur les avenues Ali Khodja et Malika Gaïd (El Biar) et sur la route reliant le Bois des Cars (Dély Ibrahim) à Chéraga-centre. En effet, ils ont été retenus dans les embouteillages parfois pour une heure et demie. Dans la commune d'El Biar, une solution a été vite trouvée. Les cyclistes faisaient le tour du chef-lieu (place Kennedy-Chateauneuf-Parc des Pins). Une fois l'avenue Ali Khodja franchie, la police fait circuler les automobilistes par vagues successives.Mais la situation était ingérable dans la commune de Dély Ibrahim, et les usagers qui venaient de Ben Aknoun en direction de Chéraga ont «vieilli» dans un embouteillage monstre qui s'est constitué à partir du rond-point du Bois des Cars. Dès 9h, la route Dély Ibrahim-Chéraga a été livrée aux cyclistes. La compétition a été trop lente du fait de l'ampleur de la compétition : les participants devaient faire entre 15 (juniors) et 20 (seniors) rotations entre le Bois des Cars et Chéraga-centre. La seule possibilité offerte aux automobilistes, c'était de quitter le centre urbain en pénétrant dans la première rocade sud d'Alger (Dar El Beïda-Zéralda). Les usagers n'arrêtaient pas de klaxonner, ignorant complètement les raisons du blocage de la circulation. «Ils auraient dû nous prévenir à l'avance !», s'emporte un automobiliste. Dans la capitale, c'est devenu une habitude : à chaque manifestation organisée sur la voie publique, les automobilistes sont pris en otages par manque d'information et d'organisation.