Les mots, les maux est le titre d'un recueil de poésie de Abderrahmane Amalou qui vient de paraître aux éditions Nounou. Il s'agit là de l'amour et de l'amitié, une poésie entre deux émotions. Comme tout poète qui aime en écrivant ses propres poèmes laisser quelques traces fortes dans les cœurs et les esprits de ses lecteurs hypothétiques, soit à travers ses images ou à travers ses idées, Abderrahmane Amalou a cette force d'aimer et a le sens de l'amitié, c'est ce qui ressort dans ses poèmes. C'est sans doute pour cela qu'il essaie avec toute sa volonté créative de créer son propre univers poétique, de créer un univers poétique qui n'appartient qu'à lui-même. «S'arrêter un peu En fermant les yeux Qui ont trop vu Qui ont trop su A force de regarder De côté puis à côté !» Abderrahmane Amalou a aussi le don de la musique Ce recueil est illustré de dessins de Cherchour et traduit à l'anglais par Salima Maouche-Ketfi. Dans la présentation, elle écrit : en mettant de la lumière dans ses poèmes, il est donc plus que nécessaire d'avoir un large sens de philosophie et de logique pour contourner l'étude et l'analyse des différents vers et surtout des mots. Quant à la l'éditrice Nora Adjal, elle écrit à la dernière page : se noyer dans un monde où l'amour est roi et on se sent bien. Cela apparaît étrange pour autrui, comme si on vient de loin, d'un rêve dont le silence est maître : on vit, on pleure ; on rit et surtout, on souffre d'une tendresse incomprise. Abderrahmane Amalou a aussi le don de la musique puisque ce recueil de poésie est accompagné d'un CD contenant l'ensemble des poèmes déclamés au rythme d'une musique jouée par le poète, une manière de donner plus d'appoint, de chaleur et «d'envolée» à ces écrits. L'éloge de la vie, l'amour et l'amitié Abderrahmane Amalou est né en 1954 à Kouba, ses parents sont originaires d'Ighil Iazouzen (Azzefoun). Il a composé et interprété quatre chansons en kabyle et autres musiques reprises par des chanteurs, tels que Naït Kaci Sid Ali, Ketfi Sofiane et Sadek El Maghrebi. Ce poète et musicien est également un adepte des arts plastiques. A chaque fois que le temps le lui permet, il rend visite à ses amis artistes peintres H'cicen et Djaballah pour se réchauffer l'esprit de couleurs. on peut dire que le poète essaie de nous offrir un univers poétique qui part d'un été vers un printemps, c'est-à-dire, selon l'expression de Gaston Bachelard, d'un milieu du feu poétique vers un autre milieu poétique aussi, celui d'eau poétique. Ce voyage réalisé par et à travers les mots et leurs images peut donner des moments forts, des moments pleins de désir, de plaisir et de joie. Durant ce voyage poétique, on trouve que Abderrahmane Amalou fait l'éloge de la vie, de l'amour et de l'amitié, en décrivant des situations humaines bien précises où l'amour et l'amitié triomphent contre toutes les peines du monde entier. Ce recueil est «un recueil des émotions, des palpitations d'un cœur fait d'amour, fait pour recevoir et pour donner… Il nous a écrit au jour le jour des poèmes sortis du plus profond de son âme avec fougue… Douceur des mots et de leurs images.