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Délit, panique et zones d'ombre !
Koléa
Publié dans Le Temps d'Algérie le 20 - 12 - 2009

Les procès les plus sombres sont ceux qui sont truffés de zones d'ombre. Lorsqu'un dossier contient une descente des services de sécurité qui découvrent sur la chaussée la drogue jetée hativement par les détenteurs de ce poison,
il y a quelque part une interrogation :
au moment de la fuite de six ou sept suspects et l'interpellation de l'unique personne présente à proximité de la came, comment font les enquêteurs pour désigner l'auteur du délit ? Eh bien ce sont les juges du siège en charge du dossier qui vont se farcir ce coffre à crabes.
Maître Zoubir Saoudi, le jeune défenseur de Nacereddine K., a dû déployer d'immenses et louables efforts dans la maison «droit pur» pour tenter de convaincre Rabah Barik, le président de la section correctionnelle du tribunal de Koléa (cour de Blida), que sont client n'était pas l'homme par qui le «fléau» drogue avait été mis au jour.
D'ailleurs, une fois n'est pas coutume, le juge a permis à Samir Hamel, le représentant du ministère public, d'intervenir en pleine plaidoirie de maître Saoudi, très fair-play par ailleurs, pour rappeler que dans ce dossier il ne s'agit pas de témoins, mais aussi et surtout le fait réel et palpable que ce sont les
«gendarmes qui ont perquisitionné chez l'inculpé et ont découvert la came chez lui, pas chez d'autres suspects», ce qui permettra au défenseur de reprendre son client
lequel avait défié n'importe quel enquêteur de prouver ces dires : «Non, monsieur le président, cette drogue ne m'appartient pas, elle appartient aux autres, la demi-douzaine de jeunes qui traînassaient dans les parages, car la drogue avait été trouvée à proximité du lieu où nous nous trouvions.
J'ai été interpellé car je n'ai pas fui, comme l'ont fait les autres.» Ici, le président demande qui sont ceux qui ont détalé à la vue des gendarmes.
- «Vous affirmez ne pas les connaître. Que faisiez-vous donc ensemble avant la dispersion ?»
- «Ces gens sont ceux qui avaient sur eux la drogue.
D'ailleurs le vrai coupable, un certain Belamel, a été le premier à s'enfuir dès qu'il s'est aperçu que les gendarmes arrivaient en trombe», explique pour la énième fois le détenu.
- «Je suis innocent. J'ai un casier vierge. Je ne connais pas la justice, la police, les auditions.» Après que Hamel eut requis un glacé «deux ans de prison ferme pour détention de drogue», maître Saoudi attaque de front l'inculpation et ses effets dévastateurs en souligant que son client est plutôt victime d'un paquet de déclarations contradictoires, surtout que lors de son arrestation il n'avait rien sur lui.
- «Nous réclamons, monsieur le président, à juste titre, la relaxe, au moins, au bénéfice du doute», a conclu l'avocat qui prendra acte du verdict. La relaxe au bénéfice du doute, car les preuves, elles...


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