Les embouteillages se forment de nouveau à la rue Bab Azzoun, commune de La Casbah, surtout après le retour il y a quelques semaines des bus de l'Etusa à leurs anciens arrêts (à l'entrée de la mosquée Ketchaoua). Les automobilistes, obligés de traverser Bab Azzoun, sont chaque jour pris dans les files interminables, dès 8h30. Les transporteurs, surtout, sont les premiers à se plaindre de cette situation. La circulation est à chaque fois bloquée, à ce niveau, à cause du passage de l'équipe de l'établissement de wilaya Netcom venue collecter les déchets ménagers. L'équipe de Netcom impose aux automobilistes son propre rythme de travail car elle-même est prise en otage par la multiplication des points de collecte des ordures, autorisés ou improvisés par les habitants du quartier ou les commerçants, surtout ceux du marché couvert Amar El Qama. Des klaxons assourdissants retentissent tout au long de cette rue, les usagers étant mécontents de l'intervention de l'équipe de Netcom dans la journée. La collecte des ordures se fait également la nuit, mais les ordures se trouvent toujours entassées dans plusieurs angles. Le transporteur public Etusa a déjà déplacé ses arrêts - qui sont le point de départ des lignes de transport de Ben Aknoun, El Biar, Chevalley et Bouzaréah - des environs de la mosquée Ketchaoua vers les arrêts qui se trouvent au pied du Trésor public, avenue 1er Novembre. Cette délocalisation a été motivée par l'occupation des arrêts par les trabendistes empêchant de ce fait les déplacements des bus et des voyageurs. Depuis la mi-mars, l'Etusa a regagné l'ancienne station mais en occupant cette fois-ci les emplacements réservés auparavant aux transporteurs privés activant sur certaines lignes. Ces derniers ont été déplacés notamment vers la Pêcherie.