Malgré qu'il ait quitté l'Entente de Sétif au mercato d'hiver en direction de l'Arabie Saoudite, où il a opté pour le club de l'Ittihad Djeddah, Abdelmalek Ziaya continue de faire parler de lui, non par ses prestations mais par la situation dans laquelle se trouve l'attaque sétifienne depuis son départ, car il faut le dire, l'attaque des Noir et Blanc est orpheline de son goléador. Cette situation s'est confirmée vendredi à l'occasion de la rencontre qui avait mis aux prises l'ES Sétif à l'USM Alger au stade de Bologhine (0-2) où le champion en titre n'est pas arrivé à concrétiser les multiples occasions que ce sont créées les coéquipiers de Djediat, faute de maladresse et d'excès de précipitation. Notamment le jeune Kadri qui en l'absence de Nabil Hemani, absent pour suspension, s'est vu confier la lourde mission de le remplacer à la pointe de l'attaque sétifienne. Malheureusement pour lui, il a échoué. Surtout qu'à lui seul, il a raté à trois reprises l'occasion de plier le match en première période, mais son manque d'expérience en a décidé autrement. «Si j'avais encore Ziaya, je défierais toutes les équipes algériennes» Ce manque d'efficacité a poussé le coach sétifien Zekri à avouer ouvertement à l'issue de la rencontre contre l'USM Alger ses regrets après le départ de Ziaya qui a laissé un grand vide dans le compartiment offensif. «Je n'ai pas d'attaquants car si j'avais encore Ziaya dans mon effectif je défierais toutes les équipes algériennes. Depuis qu'il nous a quittés, on a disputé 20 rencontres, mais jusque-là, on n'a pas encore trouvé un joueur efficace capable de traduire les occasions en buts», dira-t-il. L'entraîneur de l'ESS par cette déclaration vient remettre en cause la problématique offensive dont souffre l'Entente. Elle qui joue sur plusieurs fronts, tels que le championnat national, la Coupe d'Algérie et la Ligue des champions africaine. Donc le président Serrar est appelé par le biais de ce message lancé par son entraîneur à se mettre à la recherche de l'oiseau rare capable de faire oublier à la galerie sétifienne un certain Abdelmalek Ziaya.