M. B., docteur dans une clinique privée située à Sidi Yahia (Saïd Hamdine) et appartenant, selon certaines sources, à un général, serait poursuivi par la famille de la victime décédée le 26 avril 2003 suite à des complications post-opératoires. Selon sa mère, la victime, qui de son vivant exerçait comme secrétaire à la SNTF, «avait été opérée de la vésicule biliaire par le médecin à 17h et était sortante le lendemain 10h». «Dès sa sortie et après avoir remis les 10 millions de centimes exigés par le médecin, elle était prises de troubles incompréhensibles. Elle vomissait en même temps qu'elle enflait curieusement», indiqua la mère en pleurs, qui ajouta : «Le médecin a refusé de la voir à nouveau et n'a même pas accepté de lui faire une échographie.» Et d'ajouter : «Ce médecin n'a pas répondu à toutes nos sollicitudes.» La famille de la victime, narre la mère, «était contrainte de faire le tour des hôpitaux pour soigner le chérubin, en vain, car aucune structure hospitalière n'a accepté de le prendre en charge». Dans leur quête de soutien et de sollicitude, la famille était outrée par le comportement du médecin et par le refus affiché par les responsables des hôpitaux. Le 26 avril 2003, la jeune patiente, dont la santé s'était dégradée dangereusement, s'est éteinte à l'hôpital de Baïnem où elle était hospitalisée. Selon la mère, «le médecin aurait omis d'ôter un instrument utilisé lors de la cœlioscopie, lequel aurait provoqué ces complications». Pour l'heure, le président de l'audience a renvoyé l'affaire, sommant la famille de la victime à présenter des pièces en relation avec l'assurance contractée par elle. Affaire à suivre.