La sinistre et longue liste des émirs à la tête de divers groupes terroristes à l'origine des massacres de populations rurales, des multiples attentats visant les services de sécurité et autres infrastructures sur le territoire national est répertoriée sur le rôle de la cour criminelle d'Alger. Les plus dangereux criminels dont certains se sont rendus contrairement à d'autres, sont impliqués dans une multitude d'opérations terroristes dont celles dites «kamikazes». Il est fait état d'environ 70 procès ayant trait à ces opérations qui se sont soldées par des bilans macabres. Hassan Hattab, émir du GIA (ce dernier se serait rendu après plusieurs négociations avec les autorités), Abdelmalek Droukdel, émir du GSPC, activement recherché à ce jour par les services de sécurité, Amari Saifi alias «Abderrezak El Para», émir des groupes terroristes activant dans le sud du territoire et à l'origine d'enlèvements de touristes, sont les quelques noms qui y figurent. Il est également indiqué que ces émirs à l'instar d'autres responsables de cellules et de phalanges terroristes, activant encore (en fuite) ou ayant activé dans les zones (arrêtés) seront jugés dans des procès relatifs à des attentats et autres actes criminels programmés entre le 24 juin et le 18 juillet de l'année en cours.