Une vague de chaleur serait à l'origine de «plusieurs centaines de décès supplémentaires» relevés au cours des deux dernières semaines, selon un porte-parole de l'Agence de protection sanitaire (HPA). Le ministère précise qu'«il s'agit encore de données très préliminaires, les experts suggèrent que la vague de chaleur pourrait avoir été la cause d'une partie de cette augmentation». Après la canicule de 2003 ayant fait entre 2000 et 3000 morts au Royaume-Uni, les températures estivales de 2010 alertent les autorités sanitaires. Le Met Office, service météorologique britannique, a signalé une chaleur de niveau 2 sur 4 après une augmentation du mercure ayant atteint jusqu'à 31 degrés vendredi à Gravesand, à l'embouchure de la Tamise. Un record pour le Met Office, qui émet une alerte jusqu'à lundi matin pour Londres, le sud-est et l'est du pays. A ce stade, il existe une probabilité de 60% pour que les températures aient «des effets importants» sur la santé si celles-ci se maintiennent pendant deux jours consécutifs. Pour Londres, le seuil est fixé à 32°C la journée et 18°C la nuit. Dans un communiqué, le ministère de la Santé a invité la population «à veiller sur les personnes de leur entourage, famille et amis, après une hausse des décès liée à la vague de chaleur prolongée». Il n'existe pas de définition universelle de la canicule, car elle dépend de la position de l'anticyclone, phénomène qui arrête la circulation des vents. Malgré tout, il est recommandé lors de fortes chaleurs de boire au moins 1,5 litre d'eau par jour et de ne pas sortir aux heures les plus chaudes.