Après avoir respiré quelque peu durant l'été, la ville de Tizi Ouzou renoue avec la congestion du trafic qui lui colle à la peau et rend la vie des automobilistes et des piétons cauchemardesque. Les trottoirs étant squattés en toute quiétude par des dizaines, pour ne pas dire des centaines de jeunes vendeurs qui ne se sauvent plus, le piétons se retrouvent contraints d'emprunter la chaussée, et du coup aggraver la congestion du trafic. La circulation, pas seulement au centre-ville, mais partout, à commencer par les rues qui déversent des milliers de voitures venant des quatre coins de la wilaya, en passant par les méandres de la ville et ses boulevards, le spectacle est le même. Tous les jours, les embouteillages, en particulier aux heures de pointe, sont monstres et paralysent pratiquement toute la ville des Genêts. En effet, de la nouvelle ville, soit du boulevard des Frères Beggaz en passant par la rue Lamali, jusqu'à la rue Abane Ramdane, la circulation est impossible. Même les ambulances n'arrivent pas à se frayer un chemin pour rejoindre le CHU Nédir Mohamed. Ce qui aggrave la situation déjà trop compliquée est sans doute les stationnements anarchiques. Parfois on retrouve deux files de voitures garées sur le même côté. On ne parlera jamais assez de la nécessité de mettre en place un nouveau plan de circulation, mais l'attente est longue. Entre-temps, Tizi Ouzou est devenue une ville à éviter.