Le ministre de l'Intérieur irakien a annoncé que les forces de sécurité irakiennes ont démantelé un réseau terroriste irakien spécialisé dans la mobilisation des Algériens, des Tunisiens, des Syriens et des Libyens pour combattre en Irak. Selon la même source, le réseau appartient au groupe appelé «l'Etat islamique d'Irak» et se compose de 34 personnes appartenant à une province au nord de l'Irak. Jawad al Bolani, ministre de l'Intérieur irakien, a indiqué dans une conférence de presse animée hier que «les personnes qui ont été arrêtées veulent nuire au tissu social irakien à travers le ciblage des partis minoritaires», précisant que «l'exécution de 100 opérations armées selon l'enquête préliminaire, a ciblé en premier lieu des établissements militaires, des civils, des éléments de la sécurité, des membres des conseils municipaux… Le même responsable a expliqué que «80% des opérations effectuées par ce groupe ont été dans le nord de l'Irak», soulignant que «ce groupe avait extorqué de l'argent à des citoyens et tué des religieux modérés». Al Bolani a indiqué que «les organisations terroristes souffrent de confusion parce que la plupart de ses dirigeants ont été tués et arrêtés», soulignant qu' «ils ont perdu des dirigeants importants». «Ceux qui activent actuellement sont de petites cellules qui tentent de provoquer le chaos, mais ils sont dans une situation de confusion totale, contrairement à la dont ils jouissaient il y a quatre ans». De son côté, le directeur irakien de la médecine légale, Dia Hussein a précise que «l'arrestation du groupe a été le résultat de d'information d'investigation. Les déclarations faites par Harith al-Dhari, chef de l'Assemblée des oulémas musulmans en Irak lors de sa participation à la rencontre de «soutien aux détenus dans les prisons d'occupation» ont provoqué une certaine colère, exprimée par l'ambassadeur d'Irak en Algérie Adi Musa Abd al-Hadi, qui a nié l'existence d' «un nombre important d'Algériens dans les prisons irakiennes', alors que Harith al-Dhari a révélé que ‘seulement cinq Algériens sont détenus, et que le ministère algérien des Affaires étrangères est informé». Pour sa part, Al-Dhari, a indiqué qu'«il y a un nombre important de détenus algériens qui se trouvent dans des prisons dirigées par le gouvernement irakien ou les forces américaines».