Les usagers de la station de bus de Boumati, dans la commune d'El Harrach, déplorent le manque de sécurité. Ils réclament d'augmenter les contrôles policiers pour réduire le nombre des agressions et des vols qui prennent de l'ampleur. L'insécurité régnant sur les lieux constitue l'objet de doléances des usagers de la station de bus de Boumati, relevant de la commune d'El Harrach. Ces derniers se plaignent de la présence d'agresseurs et de voleurs qui n'hésitent pas à dépouiller leurs victimes de leurs biens et à les brutaliser. Selon quelques citoyens rencontrés sur place, cet endroit est devenu un vivier de la délinquance. En effet, il ne passe pas un jour sans que l'on signale un acte d'agression ou un vol à l'arraché à l'encontre de certains riverains qui se rendent sur les lieux. En effet, l'insécurité a pris de l'ampleur dans cette station qui accueille quotidiennement un grand nombre des voyageurs, dira un employé d'une entreprise nationale. L'existence des commerçants ambulants qui squattent la voie publique a contribué à la prolifération de ce fléau social car la plupart des victimes sont des clients qui se rendent à ce marché. Alors, certains malfaiteurs ne ratent pas la moindre occasion pour détrousser leurs victimes. En effet, les scènes d'agression et de vol qui se font parfois à l'aide d'objets contondants sont très fréquentes, témoignent certains citoyens. Les malfaiteurs font la loi dans la station en question. «On m'a volé deux portables en l'espace de deux mois», témoigne un riverain.«La prolifération de ces actes de vol et d'agression est due au manque de surveillance policière», explique notre interlocuteur. On signale des vols tous les jours Le nombre de plaintes, notamment le vol à l'arraché, ne cesse d'augmenter, notamment dans certains endroits, comme les stations de bus et les marchés, où les citoyens s'y rendent quotidiennement. La montée de ce fléau social a provoqué un sentiment d'insécurité chez les citoyens. Ceux-ci déclarent que le vol des objets tels que les portables ou les sacs à main se fait souvent sous la menace d'armes blanches. Des mesures strictes s'imposent Il est donc primordial de trouver une solution qui freinerait ce phénomène social qui menace la sécurité des citoyens. Des contrôles policiers rigoureux s'imposent, au lieu de faire des descentes qui ne servent presque à rien. Il faut également prendre des mesures très strictes pour réprimer les activités des vendeurs ambulants qui persistent toujours à squatter la voie publique. Un travail de collaboration entre le ministres du Commerce et la Sûreté nationale s'avère important afin de mettre un terme à de tels agissements et pour qu'on respecte la loi, surtout quand il s'agit de la sécurité des biens et des personnes.