Plus de 120 chauffeurs de taxi activant depuis plus de 20 ans ne peuvent plus exercer leur métier. La cause : le compte d'affectation du droit d'exploitation des licences de taxis a été gelé par le ministère des Finances. L'article 70 publié au Journal officiel du 29/08/2010, qui précise que «le compte d'affectation spécial n°302-053 prévu par l'article 199 de la loi de finances pour 1988, intitulé fonds d'affectation du droit d'exploitation des licences de taxis, est clôturé», met «les bâtons dans les roues des chauffeurs de taxi», qui sont aujourd'hui interdits de continuer de travailler sans avoir l'agrément de la direction des transports, agrément qu'elle doit leur remettre après chaque opération de versement trimestriel d'une somme de 3600 DA représentant les charges de la licence d'exploitation. Selon nos interlocuteurs, la direction des transports n'aurait reçu aucune instruction qui remplace l'ancienne, et par conséquent, l'exercice des chauffeurs de taxi est actuellement illégal. Le bureau de la SNTT de Sidi Bel Abbès défend l'ensemble des chauffeurs de taxi actuellement au chômage et s'inquiète de leur sort, surtout si la tutelle ne trouve pas d'alternative, car depuis la fin du mois de décembre, beaucoup d'entre eux n'exercent plus. Le responsable du bureau syndical avait confirmé la tenue d'une réunion avec le wali de Sidi Bel Abbès dans l'après-midi d'hier dans l'espoir de trouver une solution.