L'horrible histoire invraisemblable qui est arrivée à cette dame, qui s'est retrouvée en taule par la faute d'une précipitation de juges et procureur aveuglés par les statistiques exigées par la tutelle dont le zèle n'est plus à mettre à l'index, mérite d'être rapportée pour qu'il n'y ait plus de prochaines fEt prochaines fois au pluriel svp car il ne suffit plus de rétablir des erreurs d'appréciation de «parquetiers» zélés mais encore inciter à ne plus en commettre au nom de n'importe quel diabolique prétexte ! Heureusement deux avocats maître abdelhamid aïssa et maître naïma mansouri étaient là et le boucan qu'ils ont créé a ouvert les yeux à une juge attentive compétente et surtout humaine. Son verdict en est la meilleure preuve, et c'est tant mieux. Face à ouahiba mazaâche, la présidente de la section correctionnelle du tribunal de Chéraga, la plus importante juridiction de la cour de blida, maître abdelhamid aïssani et maître naïma mansouri étaient à la barre en vue de régler son compte à ce dossier qui est, semble-t-il, truffé d'irrégularités au pluriel surtout qu'il y a une dame en taule pour, dit encore le dossier, escroquerie. Et pour le tandem en robe noire, d'escroquerie point et il y aurait même erreur sur la personne poursuivie. roulant les «R», le Dr aïssani a élevé le niveau d'une audience terre à terre jusqu'alors. Et une audience où deux avocats «hurlent» au déni de justice, mérite d'être rapportée in-texto, point par point, virgule par virgule. Derrière eux, assis sur un banc qui est plutôt un «kanoun plein de braises rouges», le papa et le frangin de la détenue pour escroquerie se délectaient du chef- d'œuvre expédié depuis la barre à la face du tribunal où trimait une tolérante présidente. tolérante et attentive, ce qui mène forcément à la compétence. Et le rôle du juge du siège est de suivre le mouvement des deux plateaux de la balance «justice». Les deux avocats ont devant un mohamed zaïm bizarrement conciliant allant jusqu'à réclamer l'application de la loi alors que courage pour courage il aurait fallu demander la relaxe pour cette affaire bidon que la précipitation a envoyée au fond d'une cellule que le noir destin d'une femme s'était encore assombri dans les taules de la bâtisse de l'indivisibilité du siège ! Et de retenir les temps en se demandant pourquoi bon sang en 2011, l'exception est devenue la règle, la détention préventive qui a tendance à se généraliser pour un oui et pour un non et tout le tralala d'une manière peu cavalière de rendre justice. Le dossier est mis en examen pour la fin de l'audience et la relaxe est prononcée.