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Quand les jeunes ignorent l'histoire
19 mars 1962
Publié dans Le Temps d'Algérie le 19 - 03 - 2011

Les accords d'Evian signés le 18 mars 1962, proclamant un cessez-le-feu pour le 19 mars à midi sur tout le territoire algérien ont marqué la fin d'une guerre de presque huit années contre la France coloniale.
C'est aussi la fin d'un long processus de négociations menées par le Front de Libération Nationale (FLN) qui a maintenu le préalable de l'indépendance sans lequel aucun cessez-le-feu n'interviendrait. Mais 49 ans plus tard, cette date furtivement célébrée à travers le pays reste peu connue par les citoyens, notamment les jeunes.
Si les adultes, notamment ceux qui ont vécu l'évènement, répondent avec émotion qu'il s'agit de la fin de la guerre, beaucoup de jeunes disent que cette date ne leur dit «absolument rien». Et pourtant, à l'ère des technologies, ils sont censés connaître au moins les grandes dates ayant marqué l'histoire de leur pays. Mais hélas, la plupart des gens que nous avons interrogés hier sur cette date ont dit ne pas savoir grand-chose ou pas du tout.
«Je suis désolé, je ne sais pas ce que cela représente», nous a répondu Saïd, un jeune commerçant. Ce jeune rencontré à Alger-Centre, la trentaine et dont le niveau scolaire est limité à la 6e année primaire, a reconnu ne retenir que deux dates : le 1er Premier Novembre 1954 et le 5 Juillet 1962.
La même réponse a été donnée par Rafik, 24 ans, qui nous a indiqué que cette date lui rappelle quelque chose, mais sans savoir quoi. Son ami Toufik,19 ans, dira que «le 19 mars, c'est la Journée de l'arbre». Pour sa part, Ghylès en 2e année mathématiques, nous a répondu très correctement : «C'est la date du cessez-le-feu entre l'Algérie et la France.
C'est la fin de la guerre de Libération. (...) nous avons étudié cela à l'école, mais je ne connais pas les hommes qui ont participé aux accords d'Evian». Mohamed, un jeune diplômé en sciences de gestion a qualifié cette date de «virage historique». Et d'ajouter que ce jour représente une nouvelle ère pour l'Algérie.
Le même avis est partagé par un sexagénaire rencontré au quartier de Ben M'hidi, toujours à Alger-Centre. Ce natif d'Alger et plus exactement du quartier Debbih Cherif préfère nous faire faire un petit voyage dans l'histoire avant de répondre à notre question.
Pour nous démontrer la valeur historique de cette date, il a préféré s'arrêter sur des étapes marquant notre histoire en évoquant les noms de nos braves chouhada tombés au champ d'honneur. Les larmes aux yeux, il s'est tu pendant un moment, certainement pour une rapide méditation. Pour son fils, quadragénaire, pharmacien, «c'est cette date qui nous apporté cette liberté dont nous jouissons aujourd'hui.
Ce qui me fait mal, c'est le fait que nos jeunes ignorent l'histoire de leur pays, dira-t-il sur un ton de regret, tout nous dictant, dans ce sens, une citation de Wilson Churchill qui disait : «Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre.»


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