Les chercheurs algériens exerçant au sein des centres de recherche scientifique de Draria et d'Alger sont déterminés à aller au bout de leur mouvement. Une démarche qui ne prendra fin qu'après satisfaction de leurs revendications légitimes. Ils se regroupent pour la énième fois devant le Commissariat de l'Energie Atomique (Comena), relevant du ministère de l'Energie et des Mines , pour dénoncer les déplorables conditions socioprofessionnelles dans lesquelles ils évoluent et exiger l'application des dispositions réglementaires relatives aux régimes indemnitaires. Les chercheurs des centres de Draria et d'Alger espèrent trouver une oreille attentive à leurs préoccupations. D'une manière pacifique et très ordonnée, ils occupent les lieux juxtaposant le commissariat, tout en nourrissant l'espoir qu'un canal de concertation leur soit proposé par les responsables du commissariat qui, apparemment, continuent de faire la sourde oreille. Il est à rappeler que les chercheurs comptent faire entendre leurs revendications, voire l'application du décret exécutif n° 10-250 du 20 octobre 2010 relatif aux régimes indemnitaires.