La maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou abritera, mercredi et jeudi prochains, un colloque sous le thème «La danseet le public» en marge des festivités de la 6e édition du Festival arabo-africain de danse folklorique qui se tiendra à partir du 5 juillet. Les troupes nationales, plusieurs autres des pays arabes et africains comme le Maroc, le Sénégal, le Niger, le Mali, la Tunisie, la Guinée, le Cameroun, le Liban, Madagascar, la Mauritanie, le Tchad, le Burkina Faso, la Jordanie, la Côte d'Ivoire, la Palestine et l'Espagne, sont annoncées à ce festival. Considérée comme un moyen de communication et de divertissement par excellence, comme un art qui provoque des émotions, la danse est aussi une manifestation de l'être. Ainsi pendant deux journées, des personnalités spécialistes et professionnelles en la matière animeront des conférences liées à ce thème. Durant la journée de mercredi, une série de conférences y sera organisée. Parmi ces dernières, figure la communication «Le public partenaire de la danse dès le premier âge et les premiers pas» qui sera animée par M. Elhadi Cheriffa, chorégraphe. Elle sera suivie par «Les danses du patrimoine en Côte d'Ivoire et le comportement esthétique du public» présentée par M. Acho Yapi André, directeur fondateur du Festival international des théâtres sans frontières (Fitsaf) en Côte d'Ivoire. Directeur général de l'Institut national supérieur des arts et de l'action culturelle (Insaac), au ministère ivoirien de la Culture, Dr Bini Kouakou donnera pour sa part une conférence intitulée «L'évaluation de la danse royale Akan par son public». A son tour, la danse algérienne ne sera pas oubliée. «La danse béjaouie et son public, à savoir le contexte de la chanson béjaouie, ses spécificités et ses fins», sera animée par Dr Bensalem Houria, professeur à l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou qui sera suivie par «La danse populaire», animée par M. Sidi Aly Mokhtar Bellameche auteur-journaliste de Mauritanie. Durant l'après-midi de la même journée, est programmé un atelier pratique intitulé : «L'écoute de la musique et le geste chorégraphique» qui sera animé par maître Adepo Yapo, compositeur et musicologue de Côte d'Ivoire. La deuxième journée, soit celle de jeudi, sera également marquée par une autre série de conférences, notamment celle qui portera sur «La tahemmat : les "blues" des Touareg sédentaires du Tassili», animée par Mr Badi Dida, chargé de recherches au Centre national de recherches anthropologiques, préhistoriques et historiques d'Alger et «La danse et le public : une synergie créatrice et esthétique», animée par maître Adepo Yapo, ainsi que «La danse du carnaval des Andes sud-péruvien», animée par Nathalie Santisteban, docteur en anthropologie sociale et ethnologie à l'Ecole des hautes études en sciences sociales, Pérou. Les deux dernières communications, porteront sur «Danse et public en Afrique : jeux et enjeux», animée par l'ivoirien Alain Tailly et la dernière sera axée sur le thème «L'écoute de la musique et le geste chorégraphique» présenté par M. Sellali Ahmed et Mme Hamoudi Djouahar Dalila, chorégraphes au Ballet national algérien.
Une exposition très attendue Cette édition sera également marquée par une exposition très attendue par le public. Elle comportera une rétrospective du Festival culturel arabo-africain de Tizi Ouzou sous le thème «Une invitation au voyage… via les danses folkloriques arabo-africaines», une exposition de peintures réalisée par les ateliers de la maison de la culture Mouloud Mammeri sous le thème «Quand la peinture raconte la danse», des miniatures représentant des scènes de danse du Ballet national algérien, une la khaïma de Tamanrasset qui permettra au public de découvrir l'habitat traditionnel des berbères nomades de Tamanrasset avec les aménagements et les décors intérieurs.