C'est une toute nouvelle «technique» que les trafiquants de billets de banque viennent de trouver. Le procédé consiste à faire passer les billets de banque de 1000 DA à la vapeur jusqu'à ce qu'ils se scindent en deux. Les trafiquants auraient préalablement fabriqué de faux billets de banque de 1000 dinars. Pour chaque opération, ils utilisent une vraie et une fausse coupure. L'astuce consiste à coller une face du billet authentique à une fausse face. La coupure obtenue est moitié fausse, moitié authentique, selon une source proche de la direction générale de la Banque d'Algérie. L'alerte est réelle et le trafic prend de l'ampleur, ajoute-t-on de même source. Passé au détecteur de faux billets, ce billet mi-authentique, mi-faux, a une chance sur deux d'être validé, a expliqué notre source. Les trafiquants qui ont réussi à écouler des sommes importantes en faux billets sur le marché en utilisant d'autres procédés se heurtent aux actions des forces de sécurité qui se sont adaptées aux méthodes utilisées par les faussaires. Ces derniers tentent de recourir à de nouveaux procédés pour tromper la vigilance des enquêteurs de la Gendarmerie nationale et de la police. Pour faire face à cette nouvelle «technique» de trafic, une instruction aurait été donnée aux agences bancaires pour introduite les billets de banque de 1000 DA sur les deux faces dans les appareils de détection de faux billets. Il s'agit d'une mesure visant à contrecarrer la nouvelle «astuce» des faussaires dont l'utilisation pourrait être accélérée avec la fête du sacrifice au cours de laquelle les trafiquants tenteraient d'introduire leurs «vrais-faux» billets dans l'achat et la revente des moutons. La vigilance est de mise, notamment par les maquignons.