Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, va procéder à l'augmentation du nombre de sièges à l'Assemblée populaire nationale de 60, soit au total 449 sièges. Cette augmentation s'impose, selon des sources bien informées. Elle est dictée par la conjoncture actuelle caractérisée par l'augmentation du nombre de la population, et ce, suivant les résultats du dernier recensement. Selon les mêmes sources, le président Bouteflika va utiliser ses pouvoirs constitutionnels (ordonnances), afin de faire passer cette résolution, de manière à ce que le prochain mandat parlementaire 2012 - 2017 soit assuré par 449 députés au lieu de 389 actuellement. Les 60 sièges supplémentaires seront répartis suivant la densité populaire, puisque la Constitution de 1996 prévoit que la représentativité au Parlement se fait sur la base d'un siège pour chaque 80 000 personnes. Un siège est toujours rajouté pour représenter des régions de 40 000 personnes. La source précise également que dans tous les cas de figure, le nombre de sièges ne peut pas être inférieur à quatre pour les wilayas où le nombre d'habitants ne dépasse pas 350 000 personnes. L'Assemblée populaire nationale a, en conformité avec la Constitution de 1996, la souveraineté dans l'élaboration de la loi et de la voter. Elle a également le droit d'avoir un œil sur le travail du gouvernement en conformité avec les conditions prévues dans les articles 80, 84, 133 et 134 de la Constitution. L'APN exerce aussi le contrôle, comme cela est prévu par les textes dans les articles 135 à 137 de la Constitution, tout en restant fidèle à la population et sensible à leurs aspirations, et ce, en conformité avec l'article 100 de la Constitution. Pour rappel, le premier organe législatif en Algérie remonte aux élections du 20 septembre 1962. Le Parlement élu avait rédigé la Constitution de 1963, qui a consacré en particulier le principe d'une chambre unique pour le Parlement algérien.