Le bureau de la Coordination nationale des corps commun (CNCC) a décidé de reporter le rassemblement prévu pour aujourd'hui, a-t-on appris auprès de M. Hakim Aït Hammouda, chargé de la communication au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE), contacté hier au téléphone. Ce sit-in a été reporté à une date ultérieure pour cause d'intempéries. «Il est impossible de manifester dans de telles conditions», a souligné M. Aït Hammouda. Ce qui va entraver leur objectif qui consiste, selon lui, à rassembler le maximum d'adhérents pour faire valoir leurs droits. «Les participants ne peuvent pas se déplacer pour rejoindre les directions de l'éducation», a-t-il dit. Pour la reprise ou non de leur mouvement de contestation, il a dit : «Cela va être décidé à l'issue de la prochaine réunion au cours de laquelle la coordination nationale tranchera. Cette rencontre, qui aura lieu mardi prochain et qui regroupera les adhérents de la corporation, précise notre introducteur, portera également sur l'examen et l'évaluation de l'état des lieux et de préciser qu'un changement a été opéré concernant le lieu de sa tenue. «En raison des conditions climatiques, celle-ci aura lieu à Alger au lieu de Béjaïa», précise-t-il. En revanche, la grève des travailleurs des corps communs est toujours maintenue selon le porte-parole, et ce jusqu'à la satisfaction de leurs revendications par la tutelle. C'est ce qu'a affirmé M. Aït Hammouda, lequel dénonce le mutisme des responsables de l'éducation. «Jusqu'à présent, ils n'ont pas fait mine de donner satisfaction à nos revendications et d'ouvrir les portes du dialogue.» Il est à rappeler que cette catégorie du secteur de l'éducation avait procédé à une série de mouvements de contestation pour réclamer ses revendications, lesquelles remontent à 2008. Celles-ci s'articulent autour de l'intégration des corps communs avec les «travailleurs de l'éducation» conformément au décret exécutif 315/08, la révision de la classification des corps communs et de leurs salaires, l'augmentation de la prime de rendement à 40%, le droit à la formation continue, la révision des horaires, le droit à la retraite après 25 ans de service et une stricte délimitation des missions des ouvriers professionnels.