L'engagement "ferme" du gouvernement algérien pour la promotion des droits des femmes et l'égalité entre les sexes vient d'être réaffirmé à Genève par M. Idriss Jazaïri, ambassadeur, représentant permanent auprès de l'office des Nations unies et des organisations internationales en Suisse. M. Jazaïri, qui a présenté les 3ème et 4ème rapports périodiques de l'Algérie sur la mise en œuvre de la convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes a, dans une déclaration de clôture, souligné que les développements législatifs, institutionnels et politiques récents en Algérie reflètent l'intention du gouvernement algérien d'honorer avec "diligence" ses obligations en matière de promotion et de protection des droits des femmes. Il a affirmé que les obligations de l'Algérie en matière de promotion et de protection des droits des femmes sont honorées dans l'"esprit des dispositions de la convention CEDAW (comité des Nations unies contre la discrimination à l'égard des femmes) et les valeurs morales de tolérance et de respect de la dignité humaine qui fondent la société algérienne." "Bien que l'Algérie, comme vous l'avez constaté aujourd'hui, ait déployé des efforts notables dans de multiples domaines liés à la promotion des droits de la femme, elle reste convaincue que des efforts restent encore à faire afin de consolider les acquis obtenus et de garantir la pleine égalité entre l'homme et la femme", a souligné M. Jazaïri qui préside la délégation algérienne à la 51ème session du comité CEDAW (13 février - 2 mars). Dans le souci de faciliter la tâche aux membres du comité CEDAW, M. Jazaïri a relevé que la délégation algérienne comptait en son sein les principaux intervenants dans le domaine de la promotion de la femme, émettant le souhait qu'ils aient pu apporter les "clarifications" attendues aux interrogations soulevées. "Le dialogue interactif d'aujourd'hui, que nous avons voulu franc et objectif, nous a permis d'évaluer les réalisations de la femme algérienne ainsi que d'identifier les lacunes et les domaines qui exigent plus d'attention de la part des pouvoirs publics en Algérie", a-t-il ajouté. L'ambassadeur a encouragé les experts du comité CEDAW à "tenir compte des réponses fournies par les membres de la délégation lors des délibérations qu'ils auront à engager pour la formulation des observations finales et des recommandations". Ces conclusions et recommandations seront "largement diffusées et prises en compte dans les programmes et démarches du gouvernement algériens visant à consolider davantage les droits de la femme", a assuré le représentant de l'Algérie.