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Quand les lunettes de correction se vendent au souk
Nouvelles pratiques
Publié dans Le Temps d'Algérie le 10 - 01 - 2009

Attirées par les prix, de nombreuses personnes préfèrent acquérir des montures pour verres de correction auprès de vendeurs établis au marché Michelet, au centre-ville d'Oran, et au souk de haï M'dina J'dida.Cette tendance semble gagner des gens tous niveaux d'instruction et toutes couches sociales confondus, imposant une concurrence déloyale aux opticiens agréés.
Exposées sur des tables ou à même le sol dans les marchés populaires de la ville, ces montures de toutes formes et de toutes couleurs sont cédées entre 100 et 200 DA. Certaines d'entre elles portent des labels de marques mondiales, suscitant plus d'engouement.
Fatima, une fonctionnaire dans une entreprise dans la zone industrielle d'Es Senia, avoue que la nécessité l'oblige à opter pour ces montures pour ses quatre enfants présentant des troubles de l'acuité visuelle.
«Ces articles sont chers chez les opticiens, dépassant largement les 1000 dinars la monture, et il m'arrive parfois de changer de lunettes à mes jeunes enfants deux fois par an. Imaginez combien cela me coûte», dira-t-elle à l'APS.
Toutefois, le port de ces montures n'est pas sans danger, avertit un ophtalmologue, qui fait remarquer que cette marchandise «en vogue» échappe au contrôle de la qualité, évoquant un adage populaire qui dit : «En voulant lui mettre du khôl, on l'a rendu aveugle.»
Pour sa part, un représentant local de la section d'Oran de l'Office national d'appareillages pour handicapés (ONAAPH), qui propose des montures à des prix raisonnables, relève que celles qui foisonnent dans les marchés populaires sont fabriquées à base de matériaux de récupération, voire de la contrefaçon, mettant en garde contre un certain nombre de maladies qu'elles peuvent provoquer notamment chez les enfants.
Selon une source médicale, sur un total de 32 020 élèves auscultés à Oran, 5,26% présentent des pathologies ophtalmologiques, comme la myopie ou le strabisme.
Les aides procurées par des associations caritatives pour équiper les enfants scolarisés de lunettes de correction s'avèrent insuffisantes eu égard au nombre de nécessiteux, souligne-t-on.
Le remboursement par la Caisse nationale des assurances sociales se référant à un ancien barème demeure également insignifiant, favorisant le recours aux vendeurs de circonstance, note un opticien établi au centre-ville d'Oran, qui estime que ce régime de compensation datant des années 1980 doit s'adapter à l'ère de l'économie de marché et prendre également en considération les frais de montures.
Abondant dans le même sens, un vieux retraité affirme n'avoir récupéré des frais d'une paire de lunettes revenue à 2000 dinars qu'untaux insignifiant auprès du centre payeur de la CNAS.
Mieux encore, ce nouveau commerce ne se limite pas à la vente de montures. Certains de ses pratiquants se proclament opticiens et demandent au client s'il a en sa possession une ordonnance médicale pour «mieux» le conseiller. Histoire de paraître moins attiré par le gain.Une ophtalmologue de l'établissement hospitalier spécialisé EHS Front de mer trouve que cette pratique frise l'intolérable en déclarant : «L'optométrie est une affaire d'experts.»


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