Le taux de suivi de la grève des corps communs et les travailleurs de l'administration de la wilaya d'Alger, affiliés au Snapap, était estimé à 58%, hier, au premier jour de la reprise du débrayage, selon Rachid Djani, secrétaire général du Snapap dans la wilaya d'Alger. Après la grève de trois jours, qui n'a pas eu l'impact voulu auprès des tutelles respectives, le syndicat a décidé de reconduire le mouvement pour cinq jours. Cette grève prendra fin, jeudi prochain. Néanmoins, M. Djani s'est dit «satisfait» quant à la mobilisation et insiste sur la continuité du mouvement. «Nous n'allons pas renoncer à notre plateforme de revendications», a-t-il dit, en affirmant n'avoir pas reçu de réponse ni contact du wali d'Alger, seul habilité à gérer le dossier, selon lui. Aussi, il a indiqué que de nouveaux travailleurs soucieux de rejoindre le mouvement allaient créer des sections syndicales affiliées au Snapap dans leurs établissements respectifs, ce qui constitue une victoire. Pour sa part, Mohamed Latrèche, secrétaire général de la section syndicale du Snapap à l'université de Bab Ezzouar (USTBH), nous a indiqué que pour son campus, le taux de participation était de 75%. Adel Malaouini, représentant de la Fédération des agents de sécurité de l'USTBH au Snapap, nous a précisé qu'une assemblée générale devait avoir lieu, aujourd'hui, mais que le conseiller du recteur M. Boudela avait refusé de signer la demande. «Il dit vouloir être l'intermédiaire entre nous et la tutelle, mais en agissant ainsi, il nous prouve le contraire», déplore-t-il. Selon ce dernier, cette AG devrait tout de même avoir lieu devant le rectorat et sera l'occasion de discuter des différents problèmes que les travailleurs rencontrent au sein de l'université ainsi que de la logistique pour les jours de mobilisation à venir.