La réunion du bureau de la Coordination nationale des corps communs du secteur de la santé, affiliée à l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), s'est tenue avant-hier à son siège à Alger. Cette réunion a regroupé les cadres syndicaux du CHU Mustapha-Pacha et Lamine-Debaghine d'Alger et ceux de Constantine, Tiaret, Djelfa et Tizi Ouzou. Le secrétaire général de la Fédération nationale du syndicat va se réunir avec le conseiller du SG de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd pour étudier la plateforme de revendications socioprofessionnelles. En attendant l'aboutissement des doléances, les cadres syndicaux ont décidé de reporter la grève cyclique à une date ultérieure. Par contre, des sit-in seront organisés chaque lundi à l'intérieur des hôpitaux pendant deux heures, jusqu'à satisfaction des doléances des travailleurs. Azzedine Moussaoui, secrétaire général du syndicat du CHU Lamine-Debaghine, a déclaré : «Les conditions socioprofessionnelles ont poussé les travailleurs des corps communs de la santé, toutes fonctions confondues (personnel administratif, agents de sécurité, ouvriers professionnels et ceux en pré-emploi), à réclamer le droit à la dignité. Le taux de suivi de la dernière grève a atteint 100%.» Ajoutant qu'une «une plateforme de revendications a été remise au ministère de la Santé, lors de la dernière réunion du conseil national», qui s'est engagé à prendre en charge les doléances, mais les promesses sont restées à ce jour, «lettres mortes». Il y a lieu de rappeler que la plateforme de revendications se résume en quelques points : la révision du statut particulier et du régime indemnitaire, l'élargissement de la prime de contagion à l'ensemble des travailleurs, le glissement catégoriel et la régularisation des contractuels et des vacataires, pour leur permettre d'exercer convenablement leur métier et vivre dignement, la révision des primes de panier et de transport, l'augmentation de la prime de rendement, la révision de la prime de documentation à une valeur de 3000 DA.