L'influent chef de file islamiste en Algérie, cheikh Abdallah Djaballah, donnera sa réponse jeudi 29 janvier pour sa participation ou non à l'élection présidentielle d'avril 2009. Dans cet entretien, Djaballah éprouve une entière confiance en sa base, au cas où il se présenterait au scrutin présidentiel. Car, selon ce dernier, la base islamiste lui reste favorable et le propulserait si besoin est au devant de la scène politique. Le Temps d'Algérie : Serez-vous candidat à l'élection présidentielle ? Cheikh Djaballah : La décision sera prise le 29 janvier durant la session du madjliss echoura. Cette rencontre nous permettra d'éclaircir la question relative à l'élection présidentielle. Plusieurs paramètres seront vus lors de cette rencontre. Pour l'instant, et avant cette session, je ne peux m'exprimer catégoriquement. Toutefois, toutes les suggestions sont à prendre en considération, notamment la participation et la non-participation. De même que le boycott. Sur quelle masse d'électeurs comptez-vous en cas de participation ? Il suffit de sortir dans la rue pour voir le soutien qui me serait réservé au cas où je me présenterais à l'élection présidentielle. J'ai toujours confiance en ma base, qui me reste à ce jour très fidèle, y compris les cadres du madjliss echoura. Y aura-t-il un travail d'entente avec vos anciennes formations, en l'occurrence Ennahda et El Islah ? Effectivement, nous avons des contacts avec Ennahda, voire un rapprochement, mais qui ne concerne pas l'élection présidentielle. La fusion fait partie du passé, elle n'est pas d'actualité.