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L'application de la peine de mort ne doit pas être liée exclusivement à l'enlèvement d'enfants (ministère de la Justice)
Justice
Publié dans Le Temps d'Algérie le 20 - 03 - 2013

L'application de la peine de mort ne doit pas être liée exclusivement à une affaire d'enlèvement d'enfants, a déclaré mercredi M. Mokhtar Lakhdari, directeur des affaires pénales et des mesures de grâce au ministère de la Justice, soulignant que les lois doivent être appliquées de manière impartiale, quelle que soit la nature de l'affaire.
Intervenant au cours d'un débat ouvert organisé par la Chaîne I de la Radio nationale sur le thème du phénomène du kidnapping des enfants, M. Lakhdari a indiqué que la revendication, par certains, de l'application "exclusive" de la peine de mort à l'encontre des kidnappeurs et assassins d'enfants "n'est pas possible".
"L'application de la peine de mort ne peut se limiter, ni ne peut être liée à une affaire bien précise", en ce sens qu'il s'agit là d'"une question plus large qui comporte des dimensions politique, morale, sociale et philosophique", a-t-il déclaré.
"Ce qui est essentiel à ce propos, c'est qu'il existe tout un arsenal de lois pour traiter toutes sortes de crimes de manière générale, y compris les enlèvements et assassinats d'enfants, autrement dit, il n'y a pas de vide juridique", a-t-il ajouté.
La précision de M. Lakhdari intervient en réaction à des juristes et militants pour la protection des droits de l'enfant qui ont demandé l'application de la peine de mort à l'encontre des auteurs d'enlèvements, d'assassinats et d'agressions sexuelles contre des enfants, tel le président de la commission nationale consultative pour la promotion et la protection des droits de l'homme, Me Farouk Ksentini qui s'est prononcé en faveur de la peine de mort (gelée exceptionnellement depuis 1993) à l'encontre des auteurs de kidnappings et d'assassins d'enfants.
Le représentant du ministère de la Justice a mis en garde certaines parties contre l'appel à la vengeance, "ce qui pourrait mener à des dérives dont les conséquences seraient néfastes".
Tout en s'opposant au fait qu'il y ait des bandes organisées à l'origine des enlèvements d'enfants, M. Lakhdari n'a pas exclu le fait que "certains tentent par tous les moyens d'exploiter ces événements douloureux pour semer l'anarchie".
"Le phénomène de l'enlèvement des enfants n'est pas nouveau mais est devenu une question d'opinion publique après que la presse nationale lui a consacré un large écho à la suite des derniers enlèvements qui ont visé un certain nombre d'enfants, le dernier ayant ciblé les deux garçons Haroun et Brahim (respectivement 10 et 9 ans) retrouvés morts à Constantine après avoir subi des sévices.
Parallèlement, M. Lakhdari a critiqué la manière "amplifiée et alarmiste" avec laquelle la presse a traité cette affaire.
"Ceci a semé la terreur au sein de la société", a-t-il fait observer, soulignant que "la presse n'a pas à se substituer à la justice, mais il est du devoir des journalistes de faire preuve d'engagement et de respect de la présomption d'innocence".
A une question relative au projet du code de l'enfant resté sans suite depuis plus de deux ans, M. Lakhdari s'est abstenu d'y répondre, se limitant à dire qu'au terme de la dernière réunion ministérielle consacrée à l'examen des instruments de lutte contre ce phénomène, il a été décidé l'application de plusieurs mesures, ainsi que d'autres qui seront annoncées en temps opportun par les parties concernées.
S'agissant des conséquences qui résulteraient des mesures de grâce au profit des détenus, telles la hausse du taux de récidive, M. Lakhdari a rappelé que "sont exclues des mesures de grâce liées à des occasions limitées certaines catégories de criminels, à l'instar des auteurs de ce genre de crime".
Pour sa part, le président du syndicat national des magistrats, M. Djamel Aidouni, a réfuté le fait que les magistrats aient fait preuve d'"indulgence" dans le prononcé des peines en l'encontre des auteurs de tels crimes.
"La peine de mort a été prononcée dans plusieurs affaires, mais l'exécution a été gelée", a-t-il rappelé, ajoutant que le "retour à l'application de la peine de mort ne relevait pas des prérogatives des magistrats".


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