Les travailleurs des corps communs du secteur de l'enseignement supérieur affiliés au Snapap ont débuté hier leur protestation de cinq jours à l'échelle nationale. Le taux de suivi a été estimé à 75% pour la première journée. Un chiffre qui satisfait le vice-président de la Fédération nationale de l'enseignement supérieur affiliée au Snapap, M. Latrèche, qui juge qu'elle est «de bon augure et qu'elle reflète l'engagement des travailleurs à continuer la lutte ainsi que leur confiance envers le syndicat pour parvenir à acquérir leurs droits». Ce responsable a indiqué que dans «les wilayas de Blida, Chlef et Tizi Ouzou un taux de participation de 100% a été relevé, à l'inverse de la wilaya de Ouargla où on a enregistré une participation de 40 à 45%». «Nous sommes entièrement satisfaits par cette première journée. Nous nous attendons à une mobilisation encore plus importante dans les prochains jours. Nous espérons qu'avec cette visibilité, la tutelle finira par se manifester car nous sommes déterminés à aller au bout de notre combat syndical», a-t-il fait savoir. Un adhérent du Snapap à l'université de Bab Ezzouar nous a expliqué que le taux de participation était évalué à 70 et 75%. Il estime que ce chiffre reflète la réelle participation des travailleurs aux différents débrayages qui se sont succédés à l'université. Toutefois, il regrette que certains aient tenté de briser le mouvement en ouvrant certaines salles de cours que les grévistes avaient fermées. Pour rappel, les travailleurs réclament la révision du statut particulier des corps communs, des corps spécifiques et techniques, la titularisation des agents contractuels sur la base de l'ancienneté, la diminution du taux d'IRG en prenant compte du salaire de base, la revalorisation de la prime de risque, l'instauration du droit à la formation.