Les corps communs de la santé publique reprendront aujourd'hui leur débrayage cyclique entamé depuis deux semaines. Une grève nationale de trois jours sera une nouvelle fois observée par cette corporation à l'échelle nationale, à l'appel de la coordination nationale des corps communs de la santé relevant de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA). Il s'agit d'une réaction «logique à la sourde oreille du ministère de la Santé, qui semble incapable d'étudier notre situation», nous a indiqué Mounir Betraoui, secrétaire général de la Coordination nationale des corps communs. Toutefois, les corps communs «menacent» de recourir à leur droit syndical pour faire aboutir leur plate-forme de revendications socioprofessionnelles. Ils réclament essentiellement l'élargissement de la prime de contagion à l'ensemble des travailleurs, la révision du statut particulier et du régime indemnitaire, le glissement catégoriel et la régularisation des contractuels et des vacataires. Constitués d'agents d'administration, femmes de ménage, chauffeurs, agents de sécurité et autres, les corps communs de la santé paralyseront, juste avant la journée mondiale des travailleurs, toutes les sections sanitaires des hôpitaux et centres de santé à traverc le territoire national.