Les mosquées sont à l'abri de la propagation du courant salafiste en Algérie. C'est du moins ce qu'affirme le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdellah Ghlamallah. Jeudi dernier, en marge de la séance plénière à l'APN, consacrée aux questions orales, il a, en effet, rassuré quant à l'influence du courant salafiste qui, selon lui, ne posait aucun problème en Algérie. «Les mosquées sont protégées face à ce courant», a précisé le ministre des Affaires religieuses. Sur sa lancée, il met en garde les partisans du courant salafiste contre toute atteinte aux mosquées. «Nous n'avons pas besoin de retomber dans l'anarchie», a-t-il dit, ajoutant que «quiconque qui veut porter atteinte à nos mosquées y sera interdit d'accès conformément à la loi». Evoquant, par ailleurs, les autorisation accordées aux agences touristiques depuis le début de la saison de la Omra, il dira que leur nombre s'est élevé à quelque 120 000. Il a démenti les informations sur le quota des visas destiné à l'Algérie pour la Omra, précisant que son département n'a pas été saisi par l'ambassade d'Arabie saoudite ou de toute autre partie. Sur un autre volet, le ministre annonce une nouvelle structure chargée de la gestion de la zakat qui «verra le jour avant la fin de l'année». M. Ghlamallah, qui répondait à une question d'un député sur la problématique juridique que pose le fonds et la création d'une structure chargée de la collecte et de la gestion des fonds de la zakat, a précisé que le fonds a généré 100 milliards de centimes durant les deux dernières années. Ce qui a permis, selon lui, la création de 7000 micro-entreprises par des jeunes chômeurs grâce au crédit sans intérêt.