Le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) a lancé hier un appel au ministère de tutelle en vue de l'organisation de «réunions de coordination périodiques» entre les deux parties pour une meilleure prise en charge des revendications socioprofessionnelles des employés du secteur. Ces revendications portent notamment sur «le statut et le régime indemnitaire», a précisé le secrétaire général du SNPSSP, Lyes Merabet, lors d'une conférence de presse. M. Merabet s'est interrogé, à ce propos, sur le sort du projet de statut et des propositions soumises à cet effet par le syndicat, avant d'affirmer qu'«aucun contact n'a été établi avec le ministère de la Santé depuis le mois de mars 2008, hormis la rencontre tenue le mois passé». Parlant de la session extraordinaire du conseil national du SNPSSP, tenue le 3 février, il a fait savoir qu'elle a été consacrée à l'examen de la situation administrative et du mode de gestion des établissements hospitaliers publics et des établissements publics de santé de proximité. Le secrétaire général du syndicat a fait observer, dans ce contexte, «le gel de l'avancement des carrières professionnelles des praticiens de la santé publique» dans ces établissements en raison, a-t-il dit, de «l'absence des commissions paritaires». Prenant acte de ce qu'il a qualifié d'«échec» des négociations sur les principales revendications et «l'absence d'un dialogue responsable», M. Merabet a fait savoir que le conseil national du syndicat a décidé de poursuivre son mouvement de protestation à travers une «grève illimitée à partir du 24 février». M. Merabet a annoncé, par ailleurs, la tenue du congrès national du SNPSSP durant la première semaine du mois de mai dans l'une des trois wilayas candidates à l'organisation de la rencontre, en l'occurrence Alger, Constantine et Mostaganem.