Les Algériens deviennent de plus en plus narcissiques, à voir leur enthousiasme grandissant pour la chirurgie esthétique. Sous l'effet de l'influence médiatique, les adeptes de cette chirurgie se précipitent vers les cliniques privées et les centres du laser en ascendance pour corriger leurs imperfections. En effet, s'assimilant aux bombes de la télé et rêvant de ces corps de déesse exhibés, la fille algérienne n'hésite pas à mettre le paquet pour se «re-sculpter». Etre canon sans le moindre effort et en un temps record : tel est son objectif.Entre lipoaspiration, remplissage de pommettes, augmentation mammaire,… elle hésite par quoi commencer. La liste est longue et le budget est restreint. Elle finit finalement par choisir le plus urgent : son visage ou peut-être sa poitrine. Enfin, une partie du corps qu'on remarque le plus. La gent masculine n'est pas exclue : greffe de cheveux, affinement du nez… Il faut dire que la télé occidentale nous renvoie «en pleine poire» des héros et des aphrodites aux traits et aux courbes sublimes. Difficile de résister à la tentation de leur arriver ne serait-ce qu'à la cheville. Depuis la nuit des temps, la beauté est source d'attirance et de convoitise. Les personnes gâtées par la nature sont objet de désir. Elles se sentent plus en phase avec elles-mêmes car elles sont persuadées qu'elles suscitent l'admiration des autres. D'autant plus que notre société ouvre plus les portes aux jeunes au physique «prometteur». L'habit fait le moine quand il s'agit de s'intégrer dans une société qui ouvre toutes les portes de la réussite à ceux qui soignent leur look. Dans un monde où l'employeur choisirait un candidat agréable à regarder et où la beauté devient une garantie de trouver son âme sœur, les jeunes ne savent plus où donner du pied. Qui pouvait deviner qu'un jour les Algériens si conservateurs jadis deviendraient aussi tolérants face à cette chirurgie ?