Le capitaine de l'EN, Madjid Bougherra, croit dur comme fer à une seconde qualification consécutive en Coupe du monde. «Je suis très optimiste pour le Mondial 2014, après notamment nos deux dernières victoires à l'extérieur. On a gagné deux matches très important. Notre équipe est jeune, mais elle s'y est vite adaptée. On veut aller au Brésil, mais il ne faut pas s'enflammer. Il nous reste encore un dernier tour à négocier», lance Madjid Bougherra dans l'émission «Entre nous» de Canal Algérie. De retour chez les Verts après une petite éclipse due à des ennuis de santé, le «Magic» est plus motivé que jamais. «Je ressens encore beaucoup de pression, même si j'ai acquis une grande expérience. Je sais qu'on est très suivi par les jeunes et on doit donner l'exemple. Cela me motive davantage et me pousse à donner encore plus», affirme le patron de la base arrière des Verts, qui a envie de vivre de nouvelles sensations après la mémorable épopée d'Oum Dormane. Il a toujours en mémoire le fameux match barrage face à l'Egypte. «Algérie-Egypte à Oum Dormane, le match qui m'a le plus stressé» «Le match barrage contre l'Egypte à Oum Dormane est le match qui m'a le plus stressé. C'était très chaud», avoue le capitaine et leader des Verts, qui n'était nullement impressionné par l'ambiance électrique ayant régné au Cairo Stadium lors du match retour contre les Pharaons dans les éliminatoires du Mondial 2010. «Le stade du Caire ne m'a pas fait peur. Une bonne ambiance y régnait, mais je préfère l'ambiance du stade de Blida, surtout que les supporters sont proches du terrain et près de nous. On a des supporters nerveux, mais uniques au monde. On les trouve partout et ils sont toujours derrière nous. Je me souviens de ce supporter sur un poteau électrique en Afrique du Sud. C'est typiquement algérien. Il ne faut pas faire ça, mais c'est marrant quand même», a-t-il affirmé. «Le but contre la Côte d'Ivoire est l'un des plus beaux moments de ma carrière» Bougherra a également en mémoire le but égalisateur marqué dans les arrêts de jeu du match face à la Côte d'Ivoire en quart de finale de la CAN 2010 en Angola. «Le but contre la Côte d'Ivoire est l'un des plus beaux moments de ma carrière. J'ai senti que ça allait venir et c'est pour cette raison que je suis monté en attaque et j'ai demandé à Belhadj de me mettre des centres. Lorsque j'ai reçu le ballon, je l'ai repris de la tête en fermant les yeux. En ouvrant les yeux, j'ai vu le ballon au fond. C'était énorme. J'ai eu une sensation spéciale», raconte le longiligne défenseur de Lekhwiya. «Je resterai dans le football» Le capitaine de l'EN ne compte pas quitter le milieu footballistique à la fin de sa carrière de joueur. «Je resterai toujours dans le football comme entraîneur, manager ou consultant télé. On apprend énormément dans le football et on peut apprendre beaucoup de choses aux gens», avoue Bougherra, qui s'est déjà lancé aussi dans le mouvement associatif en créant sa propre fondation. «Cela fait 6 mois que j'ai créé ma fondation. Ça me tenait à cœur. Je veux aider les gens dans tous les domaines, notamment les orphelins. Je suis ouvert à tout. Mon équipe a grandi et on fera de belles choses pour ces gens. J'étais déjà ambassadeur de bonne volonté de l'Unicef en Algérie et j'ai appris beaucoup de choses», a-t-il annoncé, tout en révélant qu'il est un fan de Zidane et que son père était un footballeur de bas niveau poussé à arrêter sa carrière par un problème cardiaque.