Différents moyens et logistiques ont été mis à la disposition du Centre de développement des technologies avancées (CDTA) pour qu'il soit impliqué dans le développement socioéconomique du pays, a indiqué le ministre de l'Enseignement supérieur, M. Rachid Haraoubia, lors d'une visite effectuée, dimanche, au CDTA. A cette occasion, M. Haraoubia a salué les chercheurs du centre pour les efforts faits dans le développement de différents projets dans le domaine industriel, sécuritaire et économique. Il a souligné que «c'est un centre dynamique qui a fait des progrès dans des domaines importants pour le développement du pays, grâce à des activités multiples et diversifiées, ainsi que le développement de nouvelles techniques aussi intéressantes les unes que les autres». Le ministre a relevé avec satisfaction le nombre de publications et communications nationales et internationales, les brevets déposés ainsi que les rencontres scientifiques organisées dans ce centre. A propos de la diaspora algérienne à l'étranger, il a fait savoir qu'une vingtaine de chercheurs algériens sont revenus de l'étranger et travaillent actuellement au sein du CDTA. De son côté, le directeur du centre, Brahim Bouzouia, a expliqué que son établissement contribue au développement du pays par des travaux de recherche scientifiques et de développement technologique, de valorisation des compétences et des produits de recherche. Il a ajouté que la mission du CDTA se base sur la formation par la recherche, dans certains domaines, des technologies avancées, notamment l'architecture des systèmes et les multimédias, la microélectronique et les nanotechnologies, la robotique et la technologie des lasers. Concernant les principaux partenaires étrangers du CDTA, M. Bouzouia a indiqué que le centre travaille avec plusieurs partenaires étrangers avec lesquels il développe notamment des projets dans le domaine de la recherche afin de rester en phase avec l'évolution et le progrès technologiques que connaît le monde. Pour une bonne prise d'élan dans le domaine de la recherche en Algérie, M. Bouzouia a affirmé que plusieurs contacts sont désormais établis avec plusieurs centres de recherche étrangers, citant à titre d'exemple les Etats-Unis, la France, la Belgique, l'Espagne, la Malaisie, le Canada, l'Irlande, l'Afrique du Sud, l'Arabie saoudite et la Tunisie. Le responsable a annoncé, par la même occasion, que l'Algérie va connaître sa propre production de puces électroniques qui seront conçues au niveau du CDTA, et qu'il s'agira, a-t-il dit, d'une première en Afrique et dans le monde arabe.