La protestation à laquelle ont appelé trois organisations estudiantines (Unea, Onse, Inea) a été largement suivie par les étudiants. De ce fait, aucun examen du deuxième semestre n'a été effectué sauf une section, Seti 1re année constituée de 69 étudiants et une autre en maintenance. Dans la publication d'un avis de protestation, l'Union nationale des étudiants algériens fait état d'une situation explosive. Les organisations estudiantines manifestent leur déception quant aux dates du déroulement des examens jugées prématurées sans un arrêt de cours pendant une semaine afin de donner aux étudiants une chance de préparer les épreuves. Les représentants de ces trois organisations exigent de l'administration l'ajournement pur et simple des examens jusqu'au 29 mai, ainsi que l'annulation de la mesure d'exclusion à l'encontre d'un groupe d'étudiants sanctionné à tort. Concernant le premier point, un enseignant déclare «Ce n'est guère conforme avec la réglementation pédagogique de l'université». A cet état de fait, s'ajoute le problème de la sécurité routière à la sortie de l'enceinte universitaire où plusieurs accidents mortels ont eu lieu pour endiguer un tantinet, le problème, les étudiants réclament la mise en place de dos d'ânes. Que va faire l'administration du centre universitaire de Souk-Ahras? Va-t-elle donner pleine et entière satisfaction aux revendications des organisations ou fera-elle la sourde oreille en espérant un essoufflement du mouvement et par la même, le retour à la normale?