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Les élus locaux mis en quarantaine?
DES CADRES ADMINISTRATIFS AU SECOURS DES SINISTRES
Publié dans L'Expression le 01 - 06 - 2003

N'ayant pratiquement pas de prérogatives en temps normal, les présidents d'APC viennent d'être écartés de la gestion de la catastrophe.
250 cadres administratifs et des walis délégués ont été chargés hier, par le ministre de l'Intérieur, d'encadrer les opérations de prise en charge des familles sinistrées. Zerhouni a opéré une véritable offensive administrative en faisant fi des structures locales, notamment les élus locaux fraîchement plébiscités par le peuple. Il a insisté sur la prise en charge totale des sinistrés afin de surmonter l'ampleur des dégâts occasionnés par le séisme qui a endeuillé Boumerdès et la côte Est d'Alger le 21 mai dernier. Le ministre de l'Intérieur a affirmé que les populations sinistrées «ne peuvent retrouver l'espoir qu'à travers le dévouement et la mobilisation de tous ces cadres», dont certains ont été rappelés des wilayas de l'intérieur du pays, et pour d'autres nouvellement désignés. Au-delà du souci de venir en aide aux populations sinistrées, clairement affiché par l'administration, l'opération de Zerhouni ne vise-t-elle pas d'autres objectifs? Lors de la même réunion, il a souligné que ces cadres qui auront la lourde charge d'assister les sinistrés, doivent s'installer sur les sites mêmes d'hébergement provisoire, pour mieux venir en aide aux sinistrés. En d'autres termes, il s'agit de rapprocher l'administration du citoyen. Un objectif longtemps poursuivi, ressassé dans chaque discours politique, mais jamais atteint tant le fossé séparant les administrés de leur administration est trop profond. Ces administrateurs, qui seront les «premiers responsables» des sites, devront aussi recenser les familles sinistrées ainsi que les disparus et s'impliquer dans les opérations de recasement, aidés en cela par les délégués des camps et l'administration locale. On remarque bien que les présidents des APC ne sont même pas évoqués. N'ayant pratiquement pas de prérogatives en temps normal, ils viennent d'être complètement écartés de la gestion de cette catastrophe. Dans ce cas, il est à se demander pourquoi on organise des élections à coups de milliards. Ces élus ont été fustigés par les populations livrées à elles-mêmes durant les premiers jours du drame de même que l'administration d'ailleurs. Ce qu'il faut relever en revanche, c'est que ces mêmes élus, s'ils ne sont pas sous les décombres, ont vécu le drame avec la même intensité que leurs concitoyens. Qu'ils n'aient pas agi comme il se doit durant les premières heures du séisme est une chose, les condamner dans la gestion future de la catastrophe, avec tous les moyens mobilisés par l'Etat, en est une autre. Zerhouni a mis en garde ces cadres contre «les éventuelles récupérations politiciennes de la part de certaines parties». Si on suppose que cette déclaration fait référence aux islamistes, en premier lieu, on ne peut s'empêcher de penser au FLN qui se trouve directement concerné par cette décision.
Le parti majoritaire se trouve, par la force de Zerhouni, devant un fait qui rend insignifiante l'action de ses nombreux élus. Une situation évoquée par de nombreux observateurs politiques au lendemain du clash qui a eu lieu entre Ali Benflis, secrétaire général du FLN et ex-Chef du gouvernement, et le Président de la République.


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