La qualité de service est tributaire de la mise à niveau des infrastructures portuaires, tel qu'exigée par les conventions avec l'OMC et l'UE. Plus d'une centaine d'acteurs économiques étaient présents à cette rencontre présidée par M. Ferrah, P-DG de l'Epal, en présence de M.Sellal, ministre des Transports, et de M.Lebib, DG des douanes. Placée sous le thème de la contractualisation des relations commerciales entre l'Epal, les clients et les usagers du port d'Alger, cette rencontre avait pour objectif majeur de mettre en application le programme d'action à moyen et long termes, désigné sous l'intitulé «Service qualité plus» et dont l'enveloppe avoisine les 20 milliards de dinars. «La qualité de service est tributaire d'une mise à niveau des infrastructures portuaires», a déclaré M.Sellal lors de son allocution, ajoutant: «La mise en qualité et à niveau conduit à la transparence dans la gestion des transactions commerciales au sein des enceintes portuaires», précisant, par ailleurs, que «cette option est un impératif allant dans le sens de la stratégie de mondialisation et de l'adhésion de l'Algérie à l'OMC (négociations en cours) et des accords avec l'UE». Dans son intervention, le ministre des Transports a appelé à la mobilisation de tous les acteurs économiques pour la concrétisation de cet objectif afin «d'éviter les effets négatifs sur l'économie». Au vu du grand flux enregistré dans le commerce extérieur (8,7 millions de tonnes de marchandises, 2821 navires traités et 337.000 conteneurs manipulés durant l'année dernière), il est exigé la modernisation dans les installations portuaires et le développement des infrastructures avec, notamment, la réalisation d'un deuxième terminal polyvalent à l'horizon 2007-2010 afin d'atteindre les 15 à 17 millions de tonnes. Ces prévisions auraient pour effet de sauvegarder l'image du port d'Alger, lequel devra garder son rang de leader dans le développement de l'économie nationale. Le ministre a révélé «le rajout d'un nouveau port pour renforcer celui existant, sujet à saturation et qui aura pour effet de rentabiliser le nouveau port sec de Rouiba». Sur un ton plein d'assurance, le ministre a adressé une subtile mise en garde à l'endroit de l'assistance en déclarant: «Evitez de faire des crocs-en-jambe.» M.Lebib, quant à lui, a appelé «à la concertation de tous les acteurs pour aboutir à mieux percevoir le programme et faire face à la concurrence des pays voisins, tels que le Maroc, Malte, etc.». «Relever le niveau de gestion portuaire et des prestations de services est le but visé par cette rencontre», devait-il ajouter. Sous le regard de M.Ferrah, un exposé sur l'utilité de l'informatique a été développé par un cadre de l'Epal, lequel a indiqué que «l'informatique (présente depuis 1996 au port d'Alger) doit être incluse dans le programme pour contribuer à la facilité des procédures douanières, de facturations, de gestion des stocks et des investissements». En un mot, comme l'a clairement indiqué le ministre des Transports, «cette rencontre vise à effectuer une bonne préparation pour une bonne adhésion de l'Algérie à l'OMC», ajoutant: «Le gouvernement attache une grande importance à cette rencontre.»