«Le peuple libyen peut aujourd'hui dire avec fierté et confiance qu'il a renversé un régime qui le terrorisait et l'oppressait depuis plus de 40 ans.» L'élimination de Mouamar El Gueddafi, jeudi dernier, a été largement saluée et répercutée par la communauté internationale. Un acte auquel les puissances occidentales n'ont pas tardé à réagir, à commencer par les Nations unies. Ainsi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a fait savoir que «la mort d'El Gueddafi marque une transition historique pour la Libye». Néanmoins, il a averti que «le chemin à parcourir pour la Libye et son peuple allait être difficile et pavé de défis». La France a salué par la voix de son président Nicolas Sarkozy la mort de l'ex guide. «L'assassinat de Mouamar El Gueddafi, jeudi dernier, constitue une étape majeure pour la libération de la Libye», a déclaré le président français, estimant, à l'occasion, qu'«une page nouvelle s'ouvrait pour le peuple libyen». Du côté de Washington, la mort d'El Gueddafi était également appréciée à temps. En effet, le président des Etats-Unis Barack Obama a soutenu, dans sa déclaration, que «la disparition de l'ex-dictateur marquait la fin d'un chapitre long et douloureux pour les Libyens», avant d'appeler les nouvelles autorités de Tripoli à bâtir un pays démocratique et tolérant. Et de poursuivre, dans le même contexte, que «pour la région, (le Maghreb), les événements d'aujourd'hui prouvent une fois de plus que les régimes à poigne finissent toujours par disparaître», avant de souligner que les peuples de la région «rejettent avec force la dictature». Barack Obama a auussi indiqué qu'aujourd'hui, le gouvernement de la Libye a annoncé la mort de Mouamar El Gueddafi. «La mort de Mouamar El Gueddafi marque la fin d'un chapitre long et douloureux pour les habitants de la Libye qui ont désormais une chance de pouvoir déterminer leur propre destin dans une Libye nouvelle et démocratique», a-t-il soutenu. De son côté, Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne a souligné que «la mort de Mouamar El Gueddafi clôt une période tragique longue de années dans la vie des Libyens. Après dix mois d'extraordinaires sacrifices», relevant à cet effet que désormais «le peuple libyen peut, aujourd'hui dire, avec fierté et confiance, qu'il a renversé un régime, qui le terrorisait et l'oppressait depuis plus de 40 ans». S'ensuit la déclaration de David Cameron, Premier ministre britannique: «C'est un jour où il faut se souvenir des victimes d'El-Gueddafi. Je suis fier du rôle joué par mon pays dans la chute du dictateur.» Alors que Silvio Berlusconi, président du Conseil italien a, pour sa part, précisé que «la guerre en Libye est finie, ainsi va la gloire du monde». Pour sa part, la chancelière allemande Angela Merkel, dont le pays a refusé de participer à l'opération militaire de l'Otan, a souhaité que «la Libye puisse prendre un nouveau départ politique dans la paix».