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«Toi Mokhhâmmed, tu n'es pas comme les autres!»
Publié dans L'Expression le 12 - 01 - 2012

Comment voulez-vous que ceux qui, hier ne nous voyaient qu'en dernière roue de la charrette, acceptent aujourd'hui, de gaieté de coeur, de marcher péniblement derrière nous?
Le regain de haine qu'on observe ces jours-ci contre l'Algérie et les Algériens, ne peut pas être sans raisons. Tentatives de créer la zizanie entre la Tunisie et nous. Manifestation devant notre ambassade à Paris où la présence de Bernard-Henri Lévy a été annoncée. Ceci sans compter les manoeuvres à l'intérieur même de notre pays qui, vont de la désinformation à l'incitation à la révolte de nos concitoyens pour des motifs pour le moins superficiels, mais surtout sans fondement. Certes, c'est le mois de janvier qui comme nous avons eu l'occasion de le dire, a marqué, l'an passé, le début de ce qui est communément appelé «Printemps arabe». A ce titre, ceux qui n'admettent pas que nous puissions faire exception, s'évertuent à nous «confectionner» une autre tragédie sur-mesure. Il n'y a pas que cela. Tenez, pas plus tard que mardi dernier, un candidat, surprise, à l'élection présidentielle française, a fait son apparition. Il s'agit d'Eric Cantonna, un célèbre footballeur français. Savez-vous pourquoi il se présente? Non point pour décrocher l'Elysée mais juste pour introduire un thème dans la campagne électorale. Il considère que le débat a occulté un grave problème, celui du logement, que vivent les Français. Il est vrai qu'il milite avec la fondation de l'abbé Pierre pour un logement décent à tous les Français. Il trouve révoltant que 10 millions de ses concitoyens n'aient pas de toit ou vivent dans des logements précaires. Noble combat certes, mais qui ravive en même temps cette haine contre nous chez ceux qui ne veulent absolument pas nous voir nous relever. Parce que chez nous, dans le même temps, c'est la distribution tous azimuts de millions de logements au dinar symbolique. Il n'y a malheureusement pas que l'irruption de Cantonna qui réveille les vieux démons. Bien avant lui, il y a eu cette fameuse réforme des retraites qui a suscité des manifestations monstres dans l'Hexagone. A une heure de vol de là, notre président de la Répub-lique décide l'augmentation de toutes les pensions des retraités algériens. Evidemment, que c'est dur à avaler pour les marchands de «printemps». Il y a pire. Pendant que la France bat son record de chômeurs qui a atteint les 3 millions de personnes, pendant que le pouvoir d'achat des Français est au plancher au point de revendre leurs cadeaux de Noël, pendant que les factures de gaz, d'électricité et d'eau sont de plus en plus «salées» pour les ménages français, chez nous l'essentiel des besoins des Algériens est subventionné. Du prix de l'eau à celui du lait en passant par la semoule, l'huile et le sucre. Ceci en plus de l'augmentation, au-delà des attentes, de tous les salaires. Pendant que bon nombre de pays d'Europe croulent sous le poids des faramineuses dettes qui les plongent dans des lendemains incertains, notre pays jouit d'une santé financière incontestable qui lui permet d'ouvrir des chantiers à chaque pouce de notre immense territoire. Ce n'est pas tout. La production de lait qui a augmenté de 47% cette année fera inévitablement baisser la facture d'importation. Les récoltes de blé aussi sont à la hausse et fera aussi baisser la facture d'importation. Pour les médicaments c'est exactement le même scénario. Cela veut dire que pour ces trois produits, nos fournisseurs en général et le premier d'entre eux, la France, en particulier, verront leurs carnets de commande se rétrécir. Ce sont des milliards de dollars qui resteront chez nous. Trop, c'est trop! Tous ces faits frisent la provocation de l'opulence face à la diète. Comment voulez-vous que ceux qui, hier, ne nous voyaient qu'en dernière roue de la charrette acceptent aujourd'hui, de gaieté de coeur, de marcher péniblement derrière nous? Que l'ancien colonisé puisse être devenu plus riche que son ancien colonisateur. Le sentiment de jalousie est inévitable. Et avec lui tout ce qu'il charrie comme haine. Une haine qui n'en peut plus de rester cachée et qui «explose» au point de sortir au grand jour et initier certains de nos compatriotes en exil, aux joies du «printemps». Sauf que la recette est vieille. Nous la connaissons depuis 1830. Pour régner et durer, la colonisation avait systématisée la pratique de la division des Algériens. Une politique qui avait eu quelques succès auprès d'une minorité, mais qui n'a pas empêché la majorité des Algériens à adhérer au déclenchement de la révolution du 1er Novembre 1954. Aujourd'hui que l'indépendance a été arrachée, au prix fort il est vrai, ce n'est pas cinquante années après que l'on revienne nous faire le coup de «toi Mokhâmmed tu n'es pas comme les autres!». Ceux qui se prêteront à la manipulation contre leur pays et leurs concitoyens devraient, au préalable, revisiter l'histoire. Ils y trouveront le sort qui a été celui de tous ceux qui, à l'époque, se sont laissé embrigader contre leurs concitoyens. Juste une petite révision des leçons de l'histoire. Aller chez l'ancien colonisateur pour «taper» sur son pays, c'est pas beau du tout!
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