Un puissant signe de détresse est quotidiennement émis par les grévistes de la faim qui sont prêts à tous les sacrifices pour préserver leur dignité et leurs droits. L'état de santé des clients-victimes d'El Khalifa Bank est préoccupant. Selon la commission médicale, ces derniers qui entament leur onzième jour présentent des signes inquiétants au vu de l'âge avancé de certains d'entre eux. Il est toutefois à signaler qu'aucune personnalité ne s'est sentie obligée de s'enquérir de leur état de santé et encore moins de leurs revendications légitimes. Aucun écho ne leur est parvenu de la part des autorités et encore moins des élus du peuple qui semblent les ignorer. Devront-ils trépasser dans le silence? Si cela se produit, ce sera un cas de conscience pour les responsables de la nation ainsi que pour les élus du peuple. Cela représentera un scandale autrement plus grand que celui de l'affaire Khalifa et dont ferait sûrement écho l'opinion nationale et internationale. «Se pourrait-il que les autorités de l'Etat soit démesurément inconscientes de la gravité de cette grève et des conséquences qui pourraient en découler au cas ou un des grévistes venait à trépasser?» Il est utile de signaler que seul le liquidateur s'est inquiété de la situation des grévistes en leur rendant visite à plusieurs reprises. Un acte humanitaire que les grévistes entendent graver dans leur mémoire. La mort lente à laquelle sont condamnés les clients-victimes n'est-elle pas la preuve de leur détermination à recouvrer leurs droits? Un puissant signe de détresse est quotidiennement émis par les grévistes de la faim qui sont prêts à tous les sacrifices pour préserver leur dignité et leurs droits. Ils sont conscients de la noblesse que représentent leurs sacrifices aux fins de satisfaire les milliers de clients à travers le territoire national. Leur état de santé s'est tellement détérioré que l'équipe médicale chargée de leur suivi animera une conférence de presse demain au siège du collectif à Cheraga. Un rendez-vous que la presse ne manquera pas de répercuter. Pour l'heure, les grévistes de la faim et la commission médicale espèrent un dénouement positif de la situation. Ils espèrent surtout une réaction de l'Etat avant que ne survienne l'irréparable.