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Un délire de riffs
DEUXIEME FESTIVAL DU ROCK METAL A IBN KHALDOUN
Publié dans L'Expression le 11 - 10 - 2003

noyés, les jeunes étaient déchaînés sous le rythme des décibels...
Des cris caverneux, abyssaux, vociférants sont lâchés un peu partout au milieu de la salle. Le climat est déjà électrique avant l'entame du concert. C'était jeudi dernier, à 15 heures, au deuxième jour de la 2e édition du Festival du rock heavy métal initié par Redouane le guitariste et chanteur du groupe Litham. Organisé par l'établissement Arts et culture, ce festival a drainé une foule de jeunes gens venus se défouler et libérer leur trop-plein d'énergie.
Arborant des jeans délavés, blouson de cuir et souvent en tee-shirt à l'insigne de Metalika notamment, bardés de bijoux en argent et autres bracelets cloutés, leur look épousait parfaitement le rockmania attitude. Le plus qui fait style est sans aucun doute ces cheveux que les garçons, une fois n'est pas coutume, la tête en furie faisaient miroiter dans l'air avec une frénésie déconcertante.
L'on est venu bel et bien pour s'éclater. Pourquoi donc s'en priver et rester assis. On s'excite et on se déchaîne au fur et à mesure que le temps s'accélère. Début mitigé avec le groupe batnéen Plutonium. Ce dernier ouvre le bal plutôt tranquillement. Fondé en 2001, ce groupe joue une musique très harmonieuse.
Unique dans son style Heavy Metal baroque psychédélique. Quoique noyé dans le son métal, l'accent chaoui est quelque peu discernable. A 15 h 40 arrive sur scène le groupe tunisien, Melmoth. Contrairement à Plutonium dont les compositions sont purement instrumentales, les morceaux de Melmoth.
Les Tunisiens font sensation. Ça déménage. Comme des autos tamponneuses, des jeunes se jettent à corps perdu l'un contre l'autre, déchaînés qu'ils sont sous le rythme puissant des décibels et les riffs de la guitare électrique.
Melmoth cherche à atteindre une touche mélodique, à la fois agressive et extrême qui se mélange avec la mélodie orientale. Tous les membres de Melmoth ont joué avec d'autres groupes de hard rock, leur différence leur a permis de développer un style de Black Death assez particulier.
Le groupe possède dans son répertoire 12 compos et une démo à 4 titres. C'est le groupe Litham qui finira en beauté ce concert avec notamment des extraits de son premier album Dhal Enar (l'ombre du feu).
Le groupe est composé aujourd'hui de trois musiciens : Yacine à la guitare, Sabri à la batterie qui, notons-le a aussi joué cet après-midi avec Melmoth et Redouane. L'atmosphère très death que génère le son de Litham accentue le côté mystérieux du groupe et lui confère toute sa profondeur. Redouane le zen, insuffle de temps à autre à ses morceaux, par petites touches, des passages en chant parlé clair. Ecrits en arabe et en anglais, les textes expriment la malvie des Algériens. «On s'exprime en métal mais le fond est empreint d'algérianité dans les textes», dit Redouane.
Le groupe de rock pratique enfin un Heavy Dark Metal truffé de solos et de riffs saignants, déchirants. Le public a eu vraiment sa dose de forts décibels. Bref, une drogue musicale qui fait du bien.


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