Fustigeant la position marocaine qui ne veut pas changer d'un iota, en matière du respect du droit international, à savoir d'organisation du référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, plusieurs maires des pays africains et européens réitèrent leur soutien à la cause du peuple sahraoui. «Notre soutien pour l'autodétermination du peuple sahraoui, continuera jusqu'à la victoire des Sahraouis», ont-ils rappelé, hier, à l'annexe de la wilaya d'Alger. Célébrant la Journée de l'Afrique, le 25 mai 2012, et pour le soutien de la lutte des Sahraouis des invités d'Italie, de France d'Espagne et des pays africains, tel le Bénin, ont souligné que sans l'indépendance du peuple sahraoui, unique et dernière colonie du Continent, l'Afrique ne peut se réjouir de la totalité de toute son indépendance et autorité sur le plan africain ou mondial. D'ailleurs, tenant compte de la justesse de la cause sahraouie, le soutien et la solidarité des pays des continents africains et européens s'expriment de plus en plus, et se fortifient davantage à travers le monde. Mohamed Mehrez président du Cnasps (Comité national algérien de solidarité au peuple sahraoui), a souligné dans son intervention, que le peuple algérien soutiendra en permanence la cause sahraouie, tout en appelant le nouveau président français M.François Hollande à inscrire l'histoire de son pays, dans une nouvelle page dans la consolidation de la pratique des droits de l'homme et des liberté des peuples. «C'est à travers le parachèvement du processus de la décolonisation du Sahara, que la France gagnera davantage sur le plan international», dit-il. Répondant en marge de son intervention, Jean Paul Lecoq, député du Front de la gauche, de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée parlementaire du conseil d'Europe, a parlé de la constitution d'un groupe d'étude qui devra se pencher sérieusement sur la question du référendum pour l'autodétermination du peuple sahraoui. «L'acceptation de la création du groupe d'étude, dans la nouvelle équipe du président de la République, François Hollande, c'est déjà un premier geste en faveur de la cause sahraouie», selon Lecoq. Tout en restant prudent, le député du Front de la gauche a ajouté que la France oeuvrera dans le sens du développement des relations avec les pays du Maghreb. «La solution du problème des Sahraouis doit trouver ses réponses dans le respect des résolutions de l'ONU», dit-il. La construction et le développement du Maghreb arabe ne peuvent trouver leur place que dans l'intégration de la République sahraouie, selon d'autres intervenants. Depuis la lutte enclenchée le mois de mai 1973, le peuple sahraoui appelle et rappelle la communauté internationale à faire pression sur le Maroc afin de respecter les résolutions des Nations unies, et faire valoir la légalité internationale et le droit des peuples. «Le peuple sahraoui subit des situations inhumaines et inadmissibles depuis sa proclamation de la déclaration de son autodétermination», ont rappelé les consciences politiques à l'échelle internationale.