Le rire étant une thérapie, une défense contre le stress, la tristesse et la déprime, alors ris, rions et riez. Cette cinquième édition de la semaine du rire de Béjaïa qui se tient dans le sillage de la célébration du Cinquantenaire de l'indépendance nationale, réunira plusieurs talents humoristiques venus des quatre coins du pays. Un mélange de styles et d'univers, au nom de la rigolade. La ville de Yemma Gouraya a rendez-vous à partir de ce soir avec une Semaine du rire qui promet de bien agrémenter les soirées ramadhanesques des Bougiotes. En effet, à quelques jours seulement du tomber de rideau de la 10e édition du Festival de la chanson amazighe, revoilà le comité des fêtes de la ville de Béjaïa, fidèle à son engagement d'honorer ses rendez-vous culturels annuels, d'organiser la 5e édition de la Semaine du rire, du 25 au 30 du mois en cours, dans le sillage de la célébration du Cinquantenaire de l'Indépendance nationale. L'événement culturel qui aura la mission d'agrémenter les soirées ramadhanesques de la capitale des Hammadites aura lieu au stade scolaire (attenant à la wilaya). Cette très attendue manifestation culturelle verra la participation d'un chapelet d'humoristes et comédiens que compte le paysage humoristique algérien, à l'instar de la troupe El Fhama, le trio Haroudi, le trio Bila Houdoud, trio Tadj El Masrah, Mustapha Zaza Tlemçani, Tahar Safir, Nacerdine Degga, Hamza Ma Messaouda et Malika, entre autres. En somme, la liste est riche et variée avec des noms de jeunes humoristes qui promettent de ne pas manquer d'humour. «Du point de vue psychologique, le rire est une détente pour l'esprit. Il possède une action relaxante. C'est aussi une défense contre le stress, la tristesse et la déprime. L'humour et le rire sont effectivement un moyen de détourner la soufrance psychique et de se protéger de la déprime. C'est l'occasion, donc aux Béjaouis, à l'instar de leurs hôtes de la saison estivale, d'avoir droit à six jours de thérapie par le rire» peut-on lire dans le prospectus rendu public par le comité des fêtes. En outre, en attendant la rentrée en lice de la Maison de la culture, deux entités fusionnent, le comité des fêtes et le TRB, pour offrir aux familles béjaouies, ainsi qu'aux estivants des plateaux de spectacles nocturnes de différents types et en divers endroits durant ce mois de Ramadhan. En plus du stade scolaire et du TRB, le Cfvb animera aussi la place Sidi Soufi, café Boulouiza et les différents quartiers de la ville de Yemma Gouraya tout le long de ce mois sacré. Cette nouvelle édition sera-t-elle à la hauteur de la précédente (4e) qui a été une véritable réussite sur tous les plans, organisationnel et affluence. En effet, l'édition précédente a enregistré une affluence record chaque soir au stade scolaire. Confrontés aux difficultés du jeûne pendant la journée, les familles, pour se détendre et décompresser, se sont rendues en masse au spectacle du rire. Pourvu que les moyens suivent, notamment en matière du transport urbain, la fausse note de toutes les manifestations culturelles nocturnes à Béjaïa. En somme, tout semble parti pour être une édition réussie sauf notamment l'indisponibilité de l'esplanade de la Maison de la culture, l'autre entité importante dans l'ambiance ramadhanesque, en travaux prolongés.