Walid Grine, une jeune pousse qui a de qui tenir Les centres culturels et les maisons de jeunes de la capitale. Esprit de dialogue, tolérance et civisme constituent les grands axes des interventions. Auteur de plusieurs nouvelles non publiées, Walid Grine, fils de Hamid Grine, emboîte le pas à son père, mais dans un choix différent. Derrière un djilbab, Monologue d'un fou misanthrope, Rien à perdre, Que leurs chaînes, Je n'aime pas ça et Violence ordinaire sont parmi les titres de ses nouvelles. Walid Grine a organisé une rencontre au centre des loisirs scientifique à Alger programmé dans le cadre de caravane littéraire mobile organisé avec l'établissement art et culture. Walid Grine, 26 ans, devra se déplacer dans plusieurs communes d'Alger-Centre pour présenter le programme de l'action culturelle. Le développement de l'esprit du dialogue, la tolérance et le civisme, constituent les grands axes des interventions qui auront lieu dans les différentes maisons de jeunes dans les prochaines semaines, à commencer par la maison de jeunes El Maqaria, El Marsa, El Biar. Walid a commencé à écrire des nouvelles à partir de l'âge de 18 ans. Il établira des contactes et des relations avec son public sur la base d'un échange interactif pour expliquer que la jeunesse algérienne a à son mot à dire sur la scène littéraire et artistique. Walid Grine devra sillonner plusieurs établissement et maisons de jeunes. «Nous voulons travailler dans l'esprit de la culture de proximité. Au lieu de faire appel aux jeunes, c'est nous-mêmes qui irons vers eux», dit-il. Titulaire d'un magister en traduction (Université d'Alger) et amoureux des langues, Walid Grine, maîtrise aussi bien l'arabe, le français, l'anglais, l'espagnol, l'italien, le turc et le néerlandais. Il est aussi passionné de livres et d'écriture. Il a notamment participé à un atelier de traduction littéraire dans le cadre du Projet Métamorphoses du 22 au 24 avril 2012. Walid a traduit du français à l'arabe le premier chapitre du livre N'oublie pas de vivre de Pierre Hadot (Thèse de magister). Il a aussi traduit la nouvelle Première Neige de Guy de Maupassant. De l'anglais au français, il a traduit trois nouvelles de John Connolly: The Cycle, Miss Froom, Vampire et The Furnace Room. Du turc à l'arabe, il a traduit deux nouvelles de l'écrivain Omer Seyfettin: Perili Kösk et Kesik Biyik. Puis, il y a la traduction du premier chapitre du roman Masumiyet Müzesi d'Orhan Pamuk. Par ailleurs, l'établissement et culture, enregistre dans son programme d'action, une panoplie de conférences sur l'enseignement de la calligraphie arabe dans le système éducatif national dans les prochains jours et qui seront tous animés par des spécialistes.