Quelque 7000 agents de contrôle veillent à la stricte application des prix, de la qualité et de l'hygiène. Cette affirmation émane du ministre du Commerce lors d'une rencontre avec la presse tenue en marge des travaux qui ont réuni hier les professionnels du secteur des boissons au siège d'Algex. Lors de cette réunion d'information, organisée par l'Association des producteurs algériens de boissons Apab, en partenariat ave le ministère du Commerce, sous le thème de vulgarisation des nouvelles conditions et modalités d'utilisation des additifs alimentaires, le président de l'Apab, Ali Hamani, a brossé un tableau succinct sur la situation de l'association et le secteur des boissons en Algérie. Le ministre Mustapha Benbada, a souligné que le nombre des agents de contrôle a presque doublé. Nous travaillons, a-t-il dit, sur la base d'un décret, qui nécessite une mise à niveau car le secteur a beaucoup évolué. Un autre est en préparation pour remplacer celui promulgué en 2009. Il a précisé que les contrôleurs en fonction «ont tous suivi des études post universitaires dans différentes spécialités. Ils sont assermentés après une formation spéciale» et d'annoncer qu' «une Ecole nationale des agents de contrôle du commerce, dépendant directement du ministère, sera bientôt ouverte à Ghardaïa. Quant aux normes devant paraître sur les articles alimentaires produits en Algérie et ceux importés, il a cité celle connexe appelée «Hallal». Tous les additifs alimentaires (colorants, anti-oxydants, stabilisants, enzymes...) doivent la mentionner. Sur la question de l'informel, il a indiqué que «143.000 interventions ont été opérées en 2012» et des plaintes ont été déposées auprès de la justice. Il a reconnu qu'il est «impossible» de tout contrôler quand on sait que 700 conteneurs/jour transitent par le port d'Alger, sans parler des bateaux en rade. Il a aussi souligné que.l'auto-contrôle est obligatoire pour le propriétaire d'une unité de production alimentaire.