Le juge du siège a bien fait de reprendre l'instruction à l'audience autour d'un faux et d'une falsification de plaque d'immatriculation. L'inculpé de faux et d'usage de faux avait quatre défenseurs pour tenter de pousser Hadj Rabah Baric le juge de Koléa (cour de Blida) à beaucoup de réflexions car le véhicule provient d'Europe et il avait été volé et expédié en Afrique du Nord. Ce fléau persiste et les voitures de luxe d'Europe atterissent au Maghreb. Med Nadjib Arif est en voie de payer le faux pas qu'il a effectué. Malek Drissi le procureur s'était levé pour requérir avec détermination pour rendre l'inculpé comme simple responsable du délit. «Les honorables avocats de l'inculpé vont sans doute soulever le problème de la chaîne de faussaires pour disculper l'inculpé qui est coupable» a dit le parquetier qui a réclamé la peine d'emprisonnement ferme de cinq ans et cinq fois le prix de l'auto... Maître Amar Boutarek a éte le premier plaideur à expliquer le fond du dossier et surtout les ratés du parquet. «Mettant en cause les photocopies exhibées par l'inculpation,l'avocat attire l'attention du tribunal, une juridiction où seules les preuves paient cash et assure donc que justice devait être rendue car derrière ce faux, il y a une bande derrière. Il est impossible pour ce jeune inculpé intellectuel, au casier vierge, de photocopier une carte grise volée et tous les papiers trouvés falsifiés.» a dit le défenseur de Blida qui confirme que «les enquêteurs eux-mêmes s'étaient heurtés à un mur devant tant de professionnels», dans la confection du faux et il est dommage que l'ont ait évité d'aller vers une saine instruction» a dit le défenseur. Maître Hamoud Abdellah relayera son âme en soulignant que cette vitrine de confection de faux papiers ne peut être l'oeuvre d'une seule personnel. «Mon client a acquis le véhicule à un prix raisonnable. Il ne pouvait soupçonner que la voiture soit volée et les papiers trafiqués» a articulé l'avocat de la belle localité de Douéra qui réclamera la relaxe. Maître Samir Mahdid abordera un autre aspect du dosser. Les zones d'ombre relevées justement depuis le premier jour de la présentation à ce jour. «Monsieur le président, c'est ce dimanche que se jouera le destin de mon jeune client qui ignorait totalement tous les faux réalisés avant de «balancer» l'auto. Une auto maquillée, habillée d'un costume contrefait et tout le chapelet de fausses indications qu'ont peut-être trouvé les enquêteurs et le juge d'instruction aurait mieux suivi cette affaire qui aurait permis de remonter la chaîne de faussaires. Non, on a préféré le flagrant délit avec à la clé, cinq ans fermes demandés par le parquet «s'est écrié l'avocat brun qui a posé la problématique de l'absence du transitaire et de tous les acteurs qui ont une main dévastatrice dans ce dossier. «Il est impossible que ce frêle inculpé puisse réaliser des documents tels. La procuration, le D3 et autres fausses factures. Il ne peut que être relaxé», a conclu le conseil qui n'a rien laissé à Maître Bouacha le dernier intervenant qui s'appliquera à expliquer qu'il était impossible pour le détenu de tout faire seul depuis Mascara, Saïda, Oran, Blida et Koléa. Cependant, le président ne s'inclinera que devant les faits. Et les faits étant têtus, la loi se devait d'être appliquée. Et elle doit être appliquée dans toute sa rigueur pour le sympathique magistrat qui prendra ses responsabilités au cours de la mise en examen avant de prononcer à la fin de l'audience le verdict qui fera dresser les cheveux au détenu car il apprendra qu'il a écopé d'une peine d'emprisonnement ferme d'un an et d'une amende d'un demi-milliard de centimes. Dans la salle d'audience, un léger gémissement se dégage de l'assistance. C'est peut être un proche du frais condamné âgé de vingt-sept ans qui a dû se faire une raison car l'enquête a été bien reprise à l'audience: une véritable instruction. bis. Sacré Baric!