Le régime syrien utilise de plus en plus de bombes à sous-munitions contre les rebelles causant un ́ ́grande nombre de victimes civiles ́ ́, dénonce, hier l'organisation Human Rights Watch dans un communiqué. ́ ́La Syrie a de plus en plus recours à des bombes à sous-munitions, arme prohibée, et les civils en paient le prix dans leur chair et dans leur vie ́ ́, déclare Steve Goose, directeur de la division armement de cette organisation des droits de l'homme basée à New York. HWR a recensé 119 lieux à travers la Syrie où 156 bombes de ce type ont été utilisées durant les six derniers mois, dont dans deux endroits ces 15 derniers jours qui ont tué 11 civils et blessé 27 autres. ́ ́Le bilan initial est souvent partiel car avec ce type de bombe, l'étui largue des sous-munitions non explosées, qui tuent et blessent par la suite ́ ́, explique ce responsable. Cette organisation des droits de l'homme assure que ces données proviennent d'enquêtes sur le terrain et d'analyses de vidéos postées par les militants anti-régime. Selon lui, HRW a pu documenter l'usage par le gouvernement de ce type de bombes mais n'a pas de preuve que les rebelles les utilisent aussi. La Syrie n'a pas ratifié la Convention sur les armes à sous-munitions qui interdit totalement l'emploi, la production, le stockage et le transfert de cette catégorie d'armes et prévoit leur enlèvement et leur destruction.