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Le 3e âge pose problème
Publié dans L'Expression le 27 - 04 - 2013

La digue s'est rompue. Jeudi dernier, notre ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, Mme Souad Bendjaballah, a annoncé le lancement d'un nouveau dispositif «d'auxiliaires de vie pour assistance à domicile aux personnes âgées». Dans le même temps, le Journal officiel n°21 vient de publier un décret instaurant une «carte de la personne âgée». L'atomisation de la cellule familiale ne fait plus de doute dans notre pays. Surtout dans les zones urbaines. Il faut se rendre à l'évidence. A l'ère des technologies nouvelles, notre société ne pouvait pas échapper aux problèmes de la prise en charge des personnes âgées. C'est la rançon du progrès. On aura beau s'offusquer un temps de ceux qui placent leurs parents dans des «maisons de vieillesse», le temps de la banalisation est arrivé. C'est maintenant officiellement reconnu par l'Etat qui commence à prévoir les structures et mécanismes nécessaires pour la prise en charge du troisième et quatrième âge dans notre pays. C'est même «une préoccupation majeure des pouvoirs publics» a déclaré la ministre. Elle estime la population actuelle du troisième âge à 2 millions et demi de personnes, soit 7,6% de la population totale. «Ce taux devra dépasser 40% en 2025» a-t-elle averti. Une «explosion» dans un peu plus d'une décennie. Il faudra faire vite, car actuellement, il n'existe que 32 foyers pour personnes âgées dans le pays. 2 287 personnes âgées seulement vivent dans ces structures réparties dans seulement 28 wilayas, a-t-elle encore précisé. Ainsi et après avoir longtemps cru, à tort, que notre société pouvait être à l'abri de la solitude et de l'abandon des personnes âgées, nous n'avons malheureusement réussi qu'à laisser se creuser le déficit en structures d'accueil et en personnel qualifié. D'ailleurs, l'idée de créer la spécialité de gériatrie en médecine commence à peine à être évoquée. Pour accompagner le nouveau dispositif annoncé par Mme Bendjaballah, il n'y a, également pas de personnel qualifié. Tout juste si, comme elle nous l'apprend, «un programme de formation dans certains métiers du social a été lancé au profit de 20 auxiliaires de vie pour la première phase du lancement de l'opération». C'est un grand chantier que viennent d'ouvrir les autorités. Par son extrême sensibilité, il requiert la plus grande vigilance de ceux qui en ont la charge. C'est la frange la plus vulnérable de la société qu'il s'agit de protéger et d'accompagner. Dans les actes les plus simples de la vie quotidienne.
Dans la santé. Dans la sécurité des personnes et des biens de ces mêmes personnes. Prenons un exemple tiré du décret qui vient d'être publié instaurant la carte de personne âgée. Six pièces composent le dossier à fournir. C'est autant de pièces à établir à domicile (médecin, photos, etc.) dans plusieurs cas. Le dépôt devra se faire, selon ce décret «par la personne âgée intéressée ou son représentant dûment habilité». Que fera-t-on devant l'absence d'un représentant? On peut y ajouter l'exigence de probité des auxiliaires qu'on projette de former. N'oublions pas qu'il s'agit de personnes vulnérables qui possèdent des biens. La plus petite pension peut attirer les prédateurs qui ne sont jamais loin. Ce ne sont là que des exemples au pied levé pour dire que la tâche n'est pas simple. Qu'il faudra veiller à laisser le moins de failles possibles dans le dispositif prévu. Le travail sera ingrat. Ceux qui le réussiront auront beaucoup de mérite!

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